Un tel acte a beaucoup désarçonné les animateurs de l’émission qui ont fini par mettre fin à l’exercice. Le Comité pour l’observation des règles éthiques et de la déontologie (Cored) a, dans un communiqué, fustigé cette attitude qui jette davantage le discrédit sur un média déjà mis au ban. La Rts ne change pas. Elle est toujours tenue en laisse par des gouvernants. De Senghor à Macky.
Brassards rouges, intervention de la gendarmerie, arrestation de journalistes grévistes, non-parution. Ce qui se passe au journal Le Soleil est la conséquence d'une politique de pourrissement qui risque de faire d'autres dégâts. Le factuel cache mal des dysfonctionnements structurels qui ne peuvent pas être réglés sans une volonté réelle des gouvernants. C'est valable pour les autres médias du service public. Une telle logique maintient la presse en général dans une précarité qui l'expose à la médocrité et à l'indignité.
Ceux qui nous dirigent ont échoué en faisant du surplace. Ceux qui veulent nous diriger ont l'obligation de penser et de proposer des réformes, en collaboration avec les acteurs, pour sauver un des piliers de la démocratie. Le temps des procès en sorcellerie devrait vite être dépassé. Le mal est diagnostiqué, des prescriptions ont été faites. Il ne reste qu’une volonté. Qui veut peut. Nous voulons. On a en assez des douleurs. Des terribles douleurs.