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"Le secret de ma longévité"
«Il n'y a pas de secret pour moi, c'est le travail, la détermination. Je ne dis pas que je travaille plus que tout le monde ou que je joue plus fort que tout le monde, mais je pense que Allah m'a donné cette bénédiction d'être sur le terrain et de faire ce que j'aime depuis que je suis tout petit. Et surtout, défendre les couleurs de l'Equipe nationale du Sénégal, c'est une fierté pour moi, donc on va continuer de le faire le mieux possible.»
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"Mon rôle de cadre"
«Très simple, j'ai eu la chance d'être guidé par des cadres quand je suis arrivé, donc aujourd'hui, je suis très fier et honoré de tenir ce rôle-là dans ce vestiaire. On est tous des amis. Dans le football, il n'y a pas d'âge, mais c'est vrai que nous sommes plus expérimentés, donc nous essayons d'avoir cette cohésion dans l'équipe nationale pour que tout se passe bien pour ces jeunes qui arrivent et surtout pour l'Equipe nationale.»
"Mes derniers objectifs"
«Je pense que c'est simple, c'est de gagner la prochaine Coupe d’Afrique et aussi de gagner la prochaine Coupe du Monde, représenter notre pays du mieux possible tous ensemble et surtout rendre fiers tout le peuple sénégalais, tous ces gens qui croient en nous et qui nous supportent, nos familles et surtout pour nous aussi. Défendre les couleurs de notre Equipe nationale, c'est très important, donc on va tout donner sur le terrain, ne jamais rien lâcher et surtout croire en nous et demander à Allah de nous donner la victoire.»
"Mes souvenirs marquants"
«Les moments difficiles, je penserais à l'élimination pour la qualification à la Coupe du Monde 2014 contre la Côte d'Ivoire, et pour la Coupe d'Afrique 2013. Ensuite, il y a cette finale perdue en Égypte contre l'Algérie en 2019 qui nous avait fait beaucoup de mal, mais on a grandi à travers ça et c'est ce qui nous a permis d'avoir de très bons moments qui sont inoubliables pour nous. Les bons moments, c’est quand on a gagné la Coupe d’Afrique pour la première fois de l'histoire du Sénégal, c'était juste exceptionnel.»
À bientôt 36 ans, Gana Guèye reste un pilier des «Lions» de la ‘’Téranga’’, un exemple d’humilité et de professionnalisme. Son histoire est celle d’un enfant du Sénégal devenu une figure emblématique, au service de son peuple, sur le terrain comme dans la vie.