Au menu des échanges, trois sujets : l’adoption du Plan stratégique national de lutte contre le VIH/sida et les infections sexuellement transmissibles pour la période 2024-2030 ; l’analyse du rapport de l’exercice d’estimation des flux des ressources et dépenses de la lutte contre le sida ; et enfin, les innovations en lien avec la demande de financement de la nouvelle période d’allocation 2024-2026.
Le Cameroun continue de subir les affres du VIH/sida. Pour ce qui de la période 2024-2030, un nouveau Plan stratégique national de lutte contre cette maladie vient d'être établi . Un document a été présenté hier au cours de la deuxième réunion statutaire du Comité national de lutte contre le Sida (CNLS).
Action de sensibilisation sur le VIH parrainée par l'ONUSIDA, le ministère de la Santé gabonais, l’Ambassade de France et l’Organisation panafricaine de lutte contre le sida
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En ce qui concerne le Plan stratégique national,il est envisagé de réduire l’incidence du VIH, ainsi que la morbidité et la mortalité liées au VIH afin d’atténuer le fardeau socio-économique de la maladie sur le développement du pays. Dans la présentation de ce Plan évalué à 692 milliards de F, 17 priorités ont été ciblées.
« Nous avons remarqué que la transmission de la mère à l’enfant constitue encore une grosse priorité dans notre pays. Le constat a été fait aussi sur le fait que le VIH constitue une priorité au sein de la tranche d’âge qui va de l’enfance à l’adolescence. Ce plan va donc davantage se fixer là-dessus et prévoir des investissements conséquents et des stratégies adaptées », a déclaré le ministre Manaouda Malachie. Plus concrètement, la secrétaire permanente du CNLS indique que la transmission mère-enfant est évaluée à 10,5%, contre 34,4%.
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