La DIC (Division des Investigations Criminelles) a mis la main sur deux femmes suspectes, Anta Diagne et Yaya Ciré Cissokho, pour menaces de mort à l’endroit du juge du 8e cabinet, Mamadou Seck avant qu’il ne se retire du dossier Sonko-Adji Sarr. Les deux mises en cause ont été déférées au parquet la semaine dernière, informe Libération. La première nommée est en détention préventive, l’autre a obtenu une liberté provisoire. « Nous t’attendons sur le dossier Sonko. Nous te surveillons et ta famille de Tivaouane aussi. Du sang va couler, mais pas seulement des manifestants (sic). Vous et vos familles allaient payer. Nous le jurons », disait le SMS envoyé à deux reprises sur le numéro personnel du magistrat, le 28 février dernier. Ils se sont servis d’un numéro appartenant à un distributeur de « Free » dénommée Mbène T. De suite, elles l'ont inséré dans un autre téléphone, le 28 février, pour l’envoi des messages au juge Seck.
Le juge du 8e Cabinet, Mamadou Seck, qui était en charge du dossier Ousmane Sonko au premières heures de l'enquête et qui a remis le tablier par la suite, avait reçu des menaces de mort de la part de deux femmes à l'époque.