Injures contre Dakaractu : Quatre personnes en garde en vue, le Synpics condamne…

"Personne, y compris un journaliste, n’a le droit d’abuser de ses libertés pour porter atteinte à l’honorabilité des autres"

bamba-kasse Synpics

A travers un communiqué de presse, le Syndicat des professionnels de l’information et de la communication du Sénégal (Synpics) dit suivre « avec attention » l’affaire opposant le site d’information Dakaractu à ceux-là qu’il considère comme « une bande de présumés agresseurs contre la liberté de presse », suite à une plainte déposée par nos confrères. Le Bureau exécutif national dudit syndicat indique que « des auditions démarrées, depuis la semaine dernière, il nous revient que certains des mis en cause font l’objet depuis, ce lundi, d’une mesure de garde à vue au niveau de la Brigade des affaires criminelles de la Division des investigations criminelles (Dic) ». Il s’agit, selon Bamba Kassé, de quatre personnes qui ont toutes en commun d’avoir des liens d’amitié assumés avec Marcel Diagne, porteur du projet Diamniadio Lake City, et gestionnaire de la société Semer-Holding.

Cela fait suite à un article concernant ce dernier, mais tiré d’une décision de justice rendue publique sur le site du tribunal du commerce de Dakar.

L’un des mis en cause, l’activiste Prési Cissé, avait écrit un peu plus tôt dans la journée, être placé en garde à vue. «Je suis placé en garde à vue suite à ce post sur Lavabo et ce commentaire sur Dakaractu. Je suis actuellement à la Division des investigations criminelles. Le procureur de la République a notifié mon arrestation à la Dic. J’y suis avec mon avocat Me Bamba Cissé», a-t-il révélé sur sa page Facebook. Une information confirmée par son conseil, Me Bamba Cissé.

« Le Synpics, qui défend la liberté d’expression des citoyens, une liberté consacrée par la constitution de la République du Sénégal, ne saurait pour autant accepter que sous ce prétexte, des gens s’organisent pour piétiner la liberté de presse, en insultant des journalistes pour plaire à leurs amis », a précisé le syndicat. Celui-ci rappelle également que « dans une République, les libertés consacrées doivent être exercées par tous dans le respect de tous. Personne, y compris un journaliste, n’a le droit d’abuser de ses libertés pour porter atteinte à l’honorabilité des autres ».

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