« Nous sommes consternés par la condamnation de la doctorante saoudienne Salma Al-Chehab (…) en lien avec une série de tweets et retweets sur des questions politiques et de droits humains en Arabie saoudite », a dit une porte-parole du Bureau des droits de l’homme de l’ONU, Liz Throssell.
Le bureau des Droits de l'Homme de l'ONU a demandé aujourd'hui aux autorités saoudiennes la libération immédiate et sans conditions de la Twitteuse Salma Al-Chebab condamnée à 34 ans de prison.
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« Elle n’aurait jamais dû être arrêtée et inculpée pour de tels faits » a ajouté la porte parole du Bureau des droits de l'homme.« Nous exhortons les autorités saoudiennes, rappelle la porte parole, à annuler sa condamnation et à la libérer immédiatement et sans condition » S’inquiétant de cette « condamnation d’une durée extraordinairement longue ». Elle s’est inquiétée des effets « dissuasifs » qu’elle pourrait avoir sur « les détracteurs du gouvernement et sur la société civile en général ».
Cette condamnation, a-t-elle relevé, « constitue un nouvel exemple de l’utilisation par les autorités saoudiennes des lois anti-terroristes et anti-cybercriminelles du pays pour cibler les défenseurs des droits humains et les personnes qui expriment des opinions dissidentes, les intimider et exercer des représailles contre eux ».
Pour rappel, la doctorante de 34 ans à l’université britannique de Leeds, Salma Al-Chehab a été arrêtée en janvier 2021 pendant des vacances dans son pays. Elle a été jugée par une cour d'Appel saoudienne à une peine de 34 ans de prison ferme , assortie d’une interdiction de quitter son pays pour une durée similaire après sa sortie de détention. Outre la libération de Salma Al-Chabab, le Bureau des droits de l’homme de l’ONU demande aux autorités saoudiennes de réexaminer toutes les condamnations relatives à la liberté d’expression des défenseurs des droits humains