Dimanche, l'Élysée a fait savoir que « Quiconque s’attaquerait aux ressortissants, à l’armée, aux diplomates et aux emprises françaises verrait la France répliquer de manière immédiate et intraitable », a rapporté le journal Le Figaro.
Le Président français, Emmanuel Macron, a réagi fermement à la suite du coup d'État au Niger en déclarant que la France ne tolérerait aucune attaque contre ses intérêts.
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La situation est particulièrement tendue au cœur de la capitale nigérienne, Niamey, où des milliers de manifestants se sont rassemblés devant l'Ambassade de France pour protester à l'encontre de la France et de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO). Scandant des slogans tels que « à bas la France ! », certains manifestants arborent même des drapeaux russes, exprimant ainsi leur mécontentement envers la force Barkhane encore présente au Niger.
Dans une déclaration préalable, la ministre des Affaires étrangères, Catherine Colonna, a souligné que le peuple nigérien avait démocratiquement élu le Président Bazoum. Elle a affirmé que sa volonté devait être respectée et que l'ordre constitutionnel devait être restauré sans délai.
Ces événements témoignent des tensions croissantes dans la région et suscitent des inquiétudes quant à la stabilité politique au Niger.
Par ailleurs, la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) a lancé un ultimatum d'une semaine aux militaires qui sont actuellement au pouvoir au Niger. Ils exigent la libération du président déchu, Mohamed Bazoum, et son rétablissement dans ses fonctions légitimes.