L’information avait été confirmée, mardi, par le ministre turc de la Défense Hulusi Akar. Il a fait entendre que « Des délégations militaires des ministères turc, russe et ukrainien de la Défense, ainsi qu'une délégation des Nations unies, s'entretiendront demain à Istanbul sur la livraison en toute sécurité vers les marchés internationaux des céréales en attente dans les ports ukrainiens ». Selon lui, des efforts diplomatiques sont entrepris pour apporter une solution à la « crise alimentaire » conformément aux directives du Président Recep Tayyip Erdogan.
Ce mercredi 13 juillet s'ouvre en Turquie, en présence de représentants de l'ONU, une réunion entre la Russie et l'Ukraine sur les exportations de céréales via la mer Noire.
La Russie est le premier exportateur de céréales au monde
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Selon le ministère de l'Infrastructure ukrainien, quatre-vingt-dix navires attendent de passer par le canal reliant le Danube à la mer Noire pour charger des céréales et les exporter à travers le monde.
Cette annonce a été diversement accueillie. Si Moscou a souligné qu'il voulait notamment se garder « la possibilité de contrôler et de fouiller les navires pour éviter la contrebande d'armes », Kiev s'est, quant lui, dit « favorable au règlement de la question du déblocage des céréales ukrainiennes sous les auspices de l'ONU ».
Côté occidental, notamment français, on reste plus dubitatif. « Nous avons vu depuis quelques semaines que la Russie demandait conditions sur conditions à une telle réunion donc je reste prudente », a déclaré mardi soir la chef de la diplomatie française, Catherine Colonna.
Par ailleurs, selon le maire de la ville Oleksandre Senkevytch, dans la partie méridionale de l'Ukraine, les Russes ont procédé mardi à des frappes « massives » de missiles sur Mykolaïv, touchant deux établissements médicaux et des immeubles d'habitation. L'armée ukrainienne a affirmé avoir bombardé dans la nuit de lundi à mardi les forces russes dans la région méridionale de Kherson.
