Deux marins sénégalais âgés de 30 ans et 58 ans étaient toujours portés disparus, ce vendredi 22 décembre 2023 à la mi-journée, à Ciboure, après le naufrage d'un bateau de pêche, le Cycno dans la nuit. D'importants moyens ont été mobilisés au large de Socoa toute la matinée, avant que les recherches soient arrêtées en début d'après-midi. "Elles sont rendues difficiles par des conditions météorologiques dégradées", précisait la préfecture maritime de l'Atlantique en milieu de matinée, faisant état de vent de secteur Ouest de force 6, et d'une mer de force 5.
Un bateau en provenance d'Arcachon a fait naufrage à Ciboure au large de la côte basque, deux marins sénégalais sont toujours disparus.
Un bateau de pêche s'est échoué à Ciboure cette nuit Deux marins sont toujours recherchés Radio France - Paul Nicolaï
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"À 1h46, le sémaphore de Socoa a reçu un appel de détresse sur VHF du navire de pêche", expliquait encore la préfecture. Un signal de détresse a ensuite été repéré près de la digue. L'embarcation, en provenance d'Arcachon, devait arriver au port de Saint-Jean-de-Luz. Trois marins étaient à bord : l'un d'eux, âgé de 37 ans, a pu être secouru et conduit à l'hôpital de Bayonne.
Un 3e marin secouru de justesse
Un important dispositif de secours était toujours mobilisé ce vendredi matin à 9h30 : 24 sapeurs-pompiers dont une équipe de plongeurs, une navette de la SNSM et deux hélicoptères. Dans le détail, peu après 4h, l’hélicoptère Caracal était sur zone et a entamé les recherches, jusqu'aux alentours de 5h30. Un drone du SDIS 64 a alors pris le relai. Peu après 6h30, un hélicoptère de la Gendarmerie de Bayonne a rejoint le dispositif, selon la Préfecture maritime.
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"Les sauveteurs ont eu contact avec deux victimes, mais n’ont pu en ramener qu’une seule, explique le commandant Philippe Lagrabe, chef des opérations. On a des équipages qui ont pu se mettre à l’eau dans la nuit, deux sauveteurs côtiers qui ont pu récupérer une victime. Un des sauveteurs a été emmené au large avant d’être récupéré par la vedette SNSM. Les conditions sont très difficiles, car il y a beaucoup de vent."
"On n’a pas connaissance qu’il y ait eu un tel accident depuis plusieurs années, voire décennies, lance le maire Eneko Aldana-Douat. La mer était assez forte, pas mal de vent cette nuit. On ne spécule pas pour l’heure sur ce qu’il s’est passé." Le parquet de Bayonne, qui pilote l'enquête, a saisi la gendarmerie maritime, épaulée par la section de recherches de la gendarmerie, pour tenter d'identifier les raisons du naufrage.
