Mackenzie, déjà accusé de terrorisme il y a une semaine, aurait incité ses acolytes à mourir de faim - afin de « rencontrer Jésus ». Il avait été arrêté en avril dernier après une découverte macabre dans la forêt de Shakahola, près de l'océan Indien. Les autopsies ont révélé que la majorité des 429 victimes étaient mortes de faim ; mais d’autres, notamment des enfants, semblent avoir été étranglés, battus ou étouffés.
Au Kenya, le tribunal de Monabasa a inculpé, mardi, le chef d'une secte et des dizaines de complices présumés pour la mort de plus de 200 personnes. Le pasteur autoproclamé Paul Nthenge Mackenzie et 94 autres suspects, dont son épouse, ont plaidé non-coupables de 238 chefs d'accusation d'homicide involontaire.
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Concernant les 238 récentes victimes mentionnées lors de l’audience de mardi, elles auraient été tuées « à une date inconnue entre janvier 2021 et septembre 2023 à Shakahola », selon des documents judiciaires. Ce pasteur est cité dans plusieurs autres affaires de meurtre depuis 2017. Au Kenya, ce sont plus de 4 000 églises enregistrées pour 53 millions d'habitants.
