Deux milliards de dollars (1245 milliards FCFA) perdus au total chaque année à cause de la pêche illicite, non déclarée et non réglementée (INN). C’est le rapport de la Commission sous-régionale des pêches (CSRP) en Afrique de l’Ouest présenté hier jeudi lors d’un atelier sur la question.
Sept (7) pays de la région sont touchés par ces énormes pertes en raison du manque de transparence dans la gestion des pêcherie.
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Les statistiques montrent également que 1000 bâtiments de pêche industrielle et entre 40 000 et 50 000 pirogues opèrent dans les eaux sous-régionales, causant une surexploitation de 30% des réserves halieutiques et exploitation complète de 57% d’entre elles. Une situation favorisée par la discordance des politiques d’octroi de droit de pêche et de surveillance entre les pays ouest-africains.
Greenpeace Afrique appelle le Sénégal à s’inspirer de la Mauritanie pour améliorer la transparence dans la gestion des pêcheries. Il met à la disposition du public des informations inédites sur les accords et conventions de pêche entre les pays et groupes privés étrangers, l’état des stocks, la liste des navires de pêche à grande échelle, les paiements et les captures etc. Ces données sont indispensables et cruciales pour informer les citoyens sur le secteur de la pêche dans leur pays. «Contrairement à la Mauritanie, le Sénégal tarde, depuis 2016, à compléter les étapes d’adhésion à cette importante initiative qu’est la Fiti.