La résidence de Donald Trump perquisitionnée par le FBI

L'ancien président américain Donald Trump a déclaré que des agents du FBI ont perquisitionné lundi sa résidence de Floride, "Mar-A-Lago". Selon les médias américains, ce raid s'inscrit dans le cadre d'une enquête sur la mauvaise gestion de documents classés secret-défense.

L'ancien président des Etats-Unis Donald Trump.

Les médias locaux ont annoncé que le FBI a perquisitionné lundi la résidence de Donald Trump de Floride, « Mar-A-Lago ». Selon le New York Times, l’ancien président américain ne se trouvait pas sur les lieux au moment des faits.

L’information a été confirmée par le 45e président des États-Unis. « Notre nation vit des jours sombres, ma belle demeure, Mar-a-Lago à Palm Beach, en Floride, est assiégée et a été perquisitionnée et occupée par de nombreux agents du FBI », a-t-il déclaré dans un communiqué.

Il a déclaré être victime d'une « persécution politique […], car ayant travaillé et coopéré avec les agences gouvernementales concernées ».

« Ils ont même forcé mon coffre-fort ! », s'est indigné le milliardaire de 76 ans. Le chef des conservateurs à la Chambre des représentants, Kevin McCarthy, a également dénoncé une « intolérable instrumentalisation à but politique » du ministère de la Justice.

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Selon plusieurs sources citées par l'Associated Press, ce raid a été autorisé par le Département de la Justice et le directeur du FBI. Il entre dans le cadre d’une enquête visant à retrouver des documents gouvernementaux classés « secret-défense ». En effet, selon l’AFP, « En février, les Archives nationales avaient déclaré avoir dû récupérer en Floride quinze cartons de documents que Donald Trump avait emportés avec lui lors de son départ de Washington en janvier 2021. Dans ces boîtes, des lettres de Barack Obama et du leader nord-coréen Kim Jong Un, une carte des États-Unis qui avait fait l'objet d'échanges houleux avec le service météo américain, mais aussi, selon le Washington Post, plusieurs documents marqués ‘’secret-défense’’ ».

Selon les Archives nationales, en vertu d'une loi de 1978, tout président américain doit transmettre l'ensemble de ses e-mails, lettres et autres documents de travail à cette agence, chargée de les conserver. Par conséquent, l'ancien magnat de l'immobilier n'avait pas le droit de partir avec ces cartons.

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