Selon les ministres des Affaires étrangères des trois pays, l'accord permet au Mali et au Burkina Faso de fournir une assistance militaire au Niger en cas d'intervention militaire contre les putschistes.
Les trois pays vont également prendre des mesures conjointes contre les groupes terroristes actifs dans leur pays et à sécuriser leurs frontières. Un accord similaire existe déjà entre le Burkina Faso et le Mali.
Pour rappel, à la suite du coup d'État de juillet au Niger, la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) a activé sa force d'intervention en attente et menacé de recourir à la force si le président démocratiquement élu, Mohamed Bazoum, n'était pas rétabli dans ses fonctions et si l'ordre constitutionnel n'était pas restauré.
Des pourparlers entre la CEDEAO et la junte nigérienne ont eu lieu le week-end dernier. L'accord qui a été annoncé appelle également les trois pays à prendre des mesures conjointes contre les groupes terroristes actifs dans leurs pays et à sécuriser leurs frontières.
Depuis des années, les pays de la région du Sahel sont menacés par plusieurs organisations terroristes, dont certaines ont prêté allégeance à Al-Qaïda ou à l'État islamique. Sous Bazoum, le Niger était considéré comme l'un des derniers partenaires stratégiques de l'Occident dans la lutte contre l'avancée des terroristes au Sahel.