Dans un enregistrement, il met en exergue ses états de service. Le plus cocasse est sans nul doute celui de « porteur de micro » quand Macky Sall était opposant d’Abdoulaye Wade et que lui faisait partie des dirigeants du Mouvement du 23 juin qui menait le combat contre le troisième mandat de Wade. En 2023, on a très peu entendu Diop se prononcer sur le « deuxième quinquennat », pour reprendre le langage de beaucoup de responsables de son parti.
Que dire d'Abdoul Aziz Diop ? Rien. Sinon que c'est un être pas du tout particulier au Sénégal. Conseiller du président de la République 12 ans durant, le voilà qui attend le dernier tournant pour dire à son patron ses « vérités », lui demander de « cesser les subterfuges », les « pexe » et de lui laisser le champ libre, pour que lui le « répondeur automatique » soit président de la République.
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Sa mission n’a manifestement été de « conseiller » son mentor mais plutôt de s’ériger contre tous ceux qui émettaient la moindre critique à l’encontre du bienfaiteur. Il s’en enorgueillit tellement qu’on a l’impression qu’il a gagné une guerre à lui-seul ou qu’il a sauvé Macky d’un naufrage certain. Le gars se croit venu d’un autre monde là-haut pour développer le pays et le remettre sur les rails. Il aurait tout donné à Sall qui ne lui a rien donné.
Pire, Macky écouterait Farba Ngom son griot qui l’aurait mis dans une situation intenable. Farba, qui selon Aziz, ne maîtrise pas le Coran. Il n’en connaîtrait même pas les sourates les plus accessibles. Sacré Abdou Aziz ! Comme si cela nous intéressait ! Nous avons un pays spécial. Et des « numéros spéciaux » comme Aziz-le-savant.
