Il hésite et ne veut pas se montrer tranchant. A Thiès, lors d'un Conseil des ministres décentralisé présidé par le Chef de l'Etat, le leader de Rewmi et président du Conseil économique Social et environnemental (Cese) avait prié pour que son hôte reste « sur les langues de la postérité ». Quelques semaines après, sa candidature à la présidentielle de 2024 avait été annoncée de manière informelle par le communicant Cheikh Diallo à qui il a rendu visite. Ce n’est que le 27 mars 2023 qu’il prévoit une conférence de presse qu’il ne tiendra pas. Elle a été annulée à la « dernière minute » sans aucune forme d’explications laissant libre cours aux nombreuses dissertations.
Idrissa Seck est dans une situation pas du tout confortable. Il veut être candidat et président en 2024. Il veut dire à son allié qu'il ne peut pas et ne doit pas essayer de faire un troisième mandat. Mais il peine à le dire.
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Hier, un post annonçant sa candidature a été publié sur sa page Facebook. « Macky vous a amené la coupe d’Afrique, voulez-vous m’accompagner à chercher celle du monde dans 4 ans ? », message subliminal qui en dit long sur l’état d’esprit de l’ex-maire de Thiès. Message vite supprimé. Le contenu d'un post supprimé n'est plus une information. C'est comme des "propos retirés". Il nous arrive en tant que journaliste de faire un entretien avec une personnalité qui sollicite -avant diffusion ou publication- l'élimination de certaines parties de l'entretien. C'est faisable si ça n'altère pas l'exercice.
Le post a été légèrement amélioré puis republié. Dans l'analyse, l'action de retirer, de re...publier peut être très intéressante. Soow est certainement conscient qu'un post déjà publié, c'est comme des propos déjà prononcés. Ce sont des balles déjà tirées d'un "mété". Mburu a tout capté. C’est certainement pourquoi il a décidé de tout assumer. La Mburusowisation vit manifestement ses dernières heures.
