La campagne électorale démarre dans la violence. Surtout à Dakar où les partisans de Barthélemy Dias et ceux de Ousmane Sonko se sont violemment affrontés. Hier dimanche, la caravane de Abass Fall a été attaquée.
La campagne électorale pour les Législatives du 17 novembre 2024 enregistre déjà des actes de violence
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Après Grand Yoff, Abass Fall (tête de liste départementale de Dakar de Pastef) s’est rendu à Sacré Cœur Mermoz. Une fois sur place, sa caravane a été attaquée par des gens non identifiés, mais Abass Fall et Cie accusent les hommes de Barthélemy Dias.
Des femmes ont été violentées, blessées. Certains membres de la caravane ont été agressés, des véhicules endommagés. Mais la sécurité de Abass Fall a riposté et une violente bagarre a éclaté.
Après les altercations qui ont eu lieu hier entre les militants de Abass Fall, tête de liste de Pastef à Dakar, et ceux de Barthélémy Dias, tête de liste nationale de la coalition Sàm Sa Kàddu, le siège de Khalifa Sall vient d’être attaqué et mis à feu.
Il faut noter que la tête de liste de Pastef à Dakar avait promis une riposte farouche au camp du maire de Dakar pour laver l'affront. « On n’est pas des poltrons. On va se venger. On va se venger par force », avait averti Abass Fall.
Avant d’embrayer : « demain (ndlr : aujourd’hui), j’assume ce que je dis, on prendra nos dispositions. Amenez toutes les armes que vous avez. Quand je dis armes, ne laissez ni couteau ni coupe-coupe ni rien ».
Avant de mettre le ministre de l’Intérieur devant ses responsabilités : « c’est nous qui sécurisons nos convois. Nous sommes en campagne électorale il y a une immunité totale, c’est pourquoi ils se comportent ainsi. Les textes disent qu’en campagne électorale, si tu tues quelqu’un ou si tu le blesses, tu es couvert par une immunité. C’est ce qu’ils savent, c’est pourquoi ils se permettent de se comporter ainsi. On ne va pas se laisser attaquer. Qui s’y frotte s’y pique », assurait-il.