204 migrants clandestins, à bord de deux pirogues en provenance du Sénégal, ont été secourues le mercredi 04 octobre 2023 par la Marine royale marocaine, rapporte Libération. Selon le journal, quatre (4) blessés ont été pris en charge et hospitalisés à l’hôpital régional Hassan II de Dakhla.
Le "Barça ou Barsakh" se poursuit. 240 nouveaux migrants sénégalais ont été interceptés au large de Dahla au Maroc.
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Les autres rescapés sont logés au centre d’accueil et d’hébergement de Bir-Guindouz à 300 km au sud de cette ville. Des dispositions habituelles ont été prises par le consulat général du Sénégal, pour apporter aide et assistance à ces Sénégalais et s’attellent collaboration avec les autorités marocaines compétentes, à leur rapatriement dans les meilleurs délais, selon Libération.
A la date du 04 octobre 2023, ils sont 317 ressortissants sénégalais en attente de rapatriement dans la région de Dakhla-Oued Eddahab. Par ailleurs, 40 ressortissants sénégalais candidats à l'émigration irrégulière qui séjournent à Dakhla depuis le 17 septembre 2023 seront rapatriés ce vendredi 06 octobre 2023. Ils quitteront le Maroc le matin à 09 heures et devraient arriver à Saint-Louis le samedi 07 octobre 2023 en fin de matinée.
14 976 migrants entre le 1er janvier et le 30 septembre
L’Espagne, et tout particulièrement l’archipel des Canaries, au large des côtes africaines, est l’une des principales portes d’entrée des migrants sénégalais en Europe. Les Canaries ont vu arriver 14 976 candidats, entre le 1er janvier et le 30 septembre, soit une hausse de 19,8 % par rapport à la même période de 2022, d’après les derniers chiffres du ministère espagnol de l’Intérieur.
Il y a un an, l’immigration irrégulière avait baissé de plus de 25 % en Espagne par rapport à 2021. Le nombre des migrants arrivés par la mer était en recul de 27,9 % par rapport à 2021 et celui des embarcations de 20,7 %. ‘’La baisse la plus significative’’ du nombre des arrivées clandestines concerne les îles Canaries, 15 682 contre 22 316 en 2021, soit 29,7 % en moins, se réjouissait, en janvier dernier, le ministère espagnol de l’Intérieur dans son bilan annuel.