Adji Sarr liste les différents massages qui existaient à 'Sweet Beauté'

Prévue pour être jugée ce mardi 16 mai par la Chambre criminelle du Tribunal de Dakar, l’affaire dite Sweet Beauté opposant l’ex-masseuse Adji Raby Sarr et le leader de Pastef, Ousmane Sonko, a été retenue et jugée en audience spéciale.

La façade rouge du salon Sweet Beauté à Dakar.

Adji Sarr est revenue sur les détails des “différents viols” qu'elle a subi de la part de Ousmane Sonko.

« Ousmane me faisait faire du tout »

Adji Sarr a confié au juge : "lorsque Sonko est venu, il a commandé le massage tonifiant. C’est lorsqu’il s’est déshabillé que je l’ai reconnu. Il a enlevé ses armes qu’il a posé à côté. J’avais peur lorsque j’ai vu les armes mais, il m’a vite rassuré en me disant qu’il se protège en l’absence de ses gardes du corps."

Elle ajoute : "Après le message, il m’a dit que ce n’est pas fini. J’étais en robe mais j’avais pas mis de slip. Sonko m’a dit que les masseuses sont des menteuses. Elles se glorifient d’avoir massé un tel ou un tel".

Et d’ajouter : "il m’a pris dans ses bras et m’a dit qu’il va entretenir une relation sexuelle avec moi et si je le raconte après, personne ne va me croire parce qu’il est un responsable politique. Il a versé de l’huile sur moi. Je précise qu’il ne m’a jamais pointé une arme. Il m’a caressé et il s’est versé de l’huile aussi. Par la suite (...). Il a promis de me faire virer ou de me mettre en rapport avec des enfants qui feront le sale boulot à sa place. Ces derniers vont me tuer sans trace. Je n’avais pas le choix c’est pourquoi j’ai accepté."

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Poursuivant sa narration des faits, elle a indiqué que la deuxième fois, c’était le 21 décembre vers les coups de 14 h 30. "Quand il a sonné j’ai ouvert la porte comme par hasard. Il a voulu faire un massage tonifiant et jacuzzi (...) Ousmane me faisait faire du tout", a-t-elle aussi déclaré.

"Il n’y a pas de massage qui se termine par des parties de jambe en l’air"

"On faisait les massage tonifiant, relaxant, savonnage, nourou massage, body body, sensuel,… Les clients étaient complètement nus. Après le massage, on mettait de l’huile sur les parties intimes des clients et on les caressait jusqu’à éjaculation. Je précise qu’il n’y a pas de massage qui se termine par des parties de jambe en l’air", a expliqué Adji Sarr.

Sur une relance du juge qui lui a dit que Ndèye Khady Ndiaye a nié ces genres de massage dans son institut, elle a répondu : "si tel est le cas comment Ousmane Sonko a pu laisser son liquide sur moi ?". Par ailleurs, elle a soutenu qu’elle n’a jamais fait de formation.

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