Agression d'une élève à Ziguinchor : les enseignantes en colère

Le réseau des femmes enseignantes de Ziguinchor est écœuré suite à l'agression d'une élève par une de ses camarades. Les membres de ce réseau ont été devant l'Inspection d'académie pour fustiger la violence notée au sein des écoles. Cette mobilisation intervient après l'acte d'agression le samedi dernier et qui a mis au prise deux élèves d'un collège privé.

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C'est une bagarre de quartier relative à une relation amoureuse qui a été transposée à l'école, si l'on se fie aux différentes versions sur cette affaire. Après un premier accrochage, les deux élèves inscrits dans un collège privé se sont à nouveau bagarrés samedi après les cours. L'une des élèves a utilisé une lame pour lacérer sa camarade, en lui assénant plusieurs coups.

Un acte d'une violence qui a suscité l'ire des enseignantes de Ziguinchor, notamment les membres du réseau des enseignantes. Marie Sané, surveillante générale au bloc scientifique de Ziguinchor dit ne pas comprendre « qu'une jeune fille se serve d'une arme blanche, une lame pour agresser son camarade et que les gens soient là sans rien dire ».

Sa camarade Oulimata Sané, directrice d'école et présidente de la section féminine du SELS/A de Ziguinchor a lancé un cri de cœur afin de stopper la violence à l'école. « Non à la violence à l'école. L'école est un temple du savoir, mais non un lieu où tout est permis ». En tant que mère et éducatrice, elle affirme que « les femmes sont le socle du système éducatif sénégalais ».

Ces femmes membres du réseau des enseignantes de Ziguinchor interpellent les parents sur la nécessité de revoir l'éducation des enfants et d'être plus rigoureux. Une interpellation a été faite à l'endroit des autorités académiques de la région. D'après Oulimata Sané « l'heure est grave, du fait que chaque jour, elles sont confrontées à des cas de violences ».

Quant à la présidente régionale dudit réseau, Marguerite Manga, elle a insisté sur le besoin d'éduquer les enfants à la maison et à l'école dans la mesure où personne n'est épargnée. Et au nom du réseau des femmes enseignantes de la région, et en tant que présidente de ce réseau, Marguerite Manga exige que justice soit faite suite à cet acte.

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