Les résultats du bac 2022 proclamés sur toute l’étendue du territoire sont nettement mieux que ceux de l’année dernière. Après les deux tours, plus de la moitié des candidats sont déclarés admis, soit plus que le taux de réussite de 2020 (48,22%), considéré à l’époque comme une première. "Il faut retenir que cette année, on a dépassé les 50%", révèle le Directeur de l’Office du bac, Prof. Sossé Ndiaye qui précise ne pas pouvoir donner les chiffres exacts avant d’avoir tout finalisé.
Les statistiques de l'examen du baccalauréat 2022 au Sénégal ont été dévoilées, un net progrès a été constaté en comparaison aux années précédentes.
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Les séries scientifiques loin devant
Selon les premières tendances du premier tour, toutes séries confondues, le taux de réussite a atteint cette année 23,95% contre 18% l’année précédente, selon les chiffres quasi définitifs de l’Office du Bac. Si on y ajoute le bac technique, ça fait un peu plus de 24% de taux de réussite au premier groupe. La Série S1 qui a présenté 491 candidats, a eu un taux de réussite de 90,6%, soit le taux le plus élevé du baccalauréat. A côté, la Série L2 s’est retrouvée avec un peu plus de 16 000 admis sur les 70 974 prétendants. Dernier de la classe, la Série L’1 ne fait état que de 15% de réussite, avec 6500 admis d’office sur un effectif de 42 000 candidats.
Au total, ils sont 33 675 lycéens à avoir décroché le bac dont 7 598 mentions : 151 Très bien, 1166 Bien et 6 281 Assez-bien. Avec respectivement 90 et 45 mentions Très Bien, les Séries S2 et S1 confirment leur supériorité. Quid des exclusions ? 51 candidats ont été radiés sans que le tableau ne fasse mention réelle de la cause de leur exclusion.
52 tricheurs démasqués
Restons avec le bac pour signaler que plusieurs cas de fraudes ont été enregistrés. "Cette année déjà, on est à 52 (individus) qui seront traduits au conseil de discipline. Ça va même faire plus parce qu’on a découvert d’autres que nous allons traduire au conseil de discipline", annonce l’actuel Directeur de l’Office du bac, Prof. Sossé Ndiaye. D’après lui, il y a des avancées qui font que la fraude est beaucoup moins massive. Mais elle est une réalité sociale. "C’est comme le vol dans la société. On aura beau construire des prisons, condamner les gens, parfois même à mort, ils continueront à voler. Il faudra leur appliquer la loi dans toute sa rigueur", préconise-t-il.