Pulse logo
Pulse Region

Corps d'un présumé pédé déterré et brûlé : ce que risquent les auteurs

Le corps sans vie d'un homme présenté comme un «homosexuel» a été exhumé du cimetière de Léona Niassène et brûlé par les habitants. Cette affaire, qui a suscité des commentaires, a fait réagir le procureur de la République près du Tribunal de grande instance de Kaolack qui a annoncé des poursuites (pénales) contre les mis en cause.
homosexuel-brule
homosexuel-brule

Une foule surexcitée qui exulte autour d’un feu, à quelques mètres du cimetière où le cadavre d’un homme présenté comme un «homosexuel» a été exhumé et brûlé par les habitants de Léona Niassène. Les images sont virales sur les réseaux sociaux. Cette affaire, qui a suscité des commentaires, a fait réagir le procureur de la République près du Tribunal de grande instance de Kaolack. Abasse Yaya Wane, qui a « demandé l’ouverture d’une enquête afin d’en identifier les auteurs et engager, contre eux, les poursuites pénales prévues par la loi en la matière ».

Des actes d’une extrême gravité relevant de la barbarie et qui, d’après le procureur, « interpellent les autorités et ne peuvent rester impunis ». Il faut noter que l’article 193 du Code pénal stipule : « Est emprisonné d’une peine de deux mois à un an de prison et d’une amende de 50 000 à 300 000, quiconque se rend coupable de violation de tombeau ou de sépulture ou qui profane un cadavre même non inhumé. »

*Le même article ajoute : « Quiconque se rend coupable de mutilation de cadavre est puni d’un emprisonnement d’un à cinq ans et d’une amende de 300 000 à 1 500 000 francs. Si les mutilations faites l’ont été dans un but de trafic ou de commerce portant sur les ossements ou toute autre partie du corps humain, la peine applicable est un emprisonnement de cinq à dix ans. »

Prochain Article