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Suivant le réquisitoire du parquet, le juge du 1er cabinet a rejeté la demande de mainlevée du contrôle judiciaire déposée par les avocats d'Ousmane Sonko.
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Cela fait un an depuis que le leader de Pastef est placé sous le régime du contrôle judiciaire et que son passeport lui a été retiré. Pour cause, ce dernier est accusé de viols et menaces de mort par une jeune employée d'un salon de massage dénommée Adji Sarr.
Ousmane Sonko a, via ses avocats, déposé de nombreuses requêtes pour la mainlevée de cette sanction et la restitution de son passeport. Mais elles ont toutes été refusées sur instruction du parquet. La dernière en date a été rejetée, jeudi 24 mars, par le Doyen des juges qui a une nouvelle fois suivi le réquisitoire du parquet.
Dernièrement, Sonko a évoqué le maintien de ce placement sous contrôle judiciaire alors qu'il dénonçait le fait de ne pas avoir été entendu jusqu'à présent. L'opposant affirmait, catégorique : « j'ai cessé d'aller signer depuis 2 mois. Je ne vais plus le faire. Je l'ai déjà fait depuis 10 mois, mais je ne peux pas respecter une institution qui ne me respecte pas ».
Après son accession à la tête de la mairie de Ziguinchor au soir des élections locales du 23 janvier dernier, ses défenseurs avaient brandi l'argument du nouveau statut de leur client. Pour eux, en sa qualité d’édile de Ziguinchor, Ousmane Sonko « n’a pas besoin de soustraire à l’action de justice et ce nouveau statut lui impose des déplacements parfois en dehors du territoire national ». Cela n'aura pas pesé bien lourd dans leur lettre adressée au Doyen des juges qui leur avait servi un résultat négatif.