Des agents des Eaux et forêts réclament une hausse des salaires

La liste des salariés en grève pour de meilleures rémunérations ne cesse de s’allonger dans tous les secteurs d’activité.

Défilé des agents des Eaux et Forêts le 4 Avril 2019

Après les enseignants et les travailleurs de la santé, une cinquantaine d'agents des eaux et forêts des parcs Nationaux du Sénégal réclament une revalorisation salariale. Ces agents oubliés "se tuent" dans la grande muette depuis plus d'une vingtaine d'années.

Justement, ces derniers, malgré des engagements écrits et des promesses tenues en haut lieu pour avoir permis de donner un statut au corps des gardes, courent depuis plus d’une vingtaine d’années derrière une revalorisation salariale, selon nos informations. En effet, suite à la militarisation de leur corps en 2006, il devait sans suivre une intégration synonyme de régularisation.

Ces agents (55 au total) ont été recrutés en tant qu’ancien militaires bien avant la militarisation du corps et cela bien avant leur limite d’âge. Aujourd'hui, avec plus de 20 ans de service, ces agents perçoivent entre 120 et 125 mille francs de salaire mensuel. Pire, au même moment qu’ils subissent cette injustice, une secrétaire, sans aucun diplôme forestier ou militaire est intégrée comme officier des eaux et forêts.

Mais eux, malgré toutes les démarches administratives posées (Voir lettres de saisine des autorités et réponses) et un quota de 400 postes de régularisation, 50 agents pourtant les plus anciens du corps sont laissés en rade. Appartenant aujourd'hui à un corps militarisé, ces agents ne peuvent pas comment les enseignants ou autres travailleurs réclamer leur dû a travers des activités syndicales. Ils se sont tus dans la grande muette.

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