Expresso: grogne des travailleurs suite aux licenciements annoncés par la direction

Les travailleurs de l'opérateur de téléphonie Expresso ont arboré des brassards rouges ce matin pour contester le licenciement de 50 d'entre eux. Ils réclament la démission du directeur général Radi Almamoun.

Rassemblement des travailleurs d'Expresso - 22-08-2022

Le torchon brûle entre le directeur général et le syndicat des travailleurs de l'opérateur de téléphonie Expresso. Ce matin, ils se sont rassemblés devant le siège de l'entreprise pour fustiger le licenciement pour motifs économiques d'une cinquantaine de travailleurs. Arborant des brassards rouges, pancartes à la main, les travailleurs ont reçu le soutien d'activistes et d'autres syndicats des entreprises de téléphonie. Scandant des slogans dans les premières heures de la matinée comme " Expresso Dééna" (Expresso est mort), ces travailleurs ont jugé inacceptable les agissements de la direction générale.

Pour eux, les états financiers montrent que la société est solvable et que les motifs évoqués par le PDG pour le licenciement des travailleurs ne tiennent pas. Ils soupçonnent disent-ils le remplacement des travailleurs sénégalais par des soudanais. « On va vivre libre ou mourir en esclave » promet le porte-parole du jour des travailleurs. L'attitude du directeur relève de la dictature tonne Dame Mbodj qui exige la convocation du directeur intérimaire et son staff par le ministre du travail Samba Sy.

« Nous exigeons du président de la République une protection des sénégalais »

« Le seul tort des travailleurs licenciés c'est d'avoir demander des informations au directeur intérimaire » dixit Dame Mbodj. Pour lui, le chef de l'Etat, Macky Sall, doit cette fois-ci être aux côtés de ses concitoyens. Les membres du mouvement Frapp France Dégage étaient aux côtés des travailleurs d'Expresso pour apporter leur soutien.

ADVERTISEMENT

« De la même manière nous disons France, aujourd'hui nous disons haut et fort maintenant Soudan Dégage » clame Aliou Gérard Bodian, membre du mouvement Frapp. Les travailleurs soutenus par plusieurs syndicats, des mouvements, et la société civile promettent de dérouler d'autres plans d'actions si les 50 licenciés ne sont pas réintégrés dans l'entreprise.

ADVERTISEMENT

Témoin d'un événement? Contactez-nous directement sur nos réseaux sociaux ou via:

Email: temoin@pulse.sn

ARTICLES SUGGÉRÉS

Lac 2 Guiers est libre

Lac 2 Guiers est libre

Kaolack : un ouvrier retrouvé mort dans une usine

Kaolack : un ouvrier retrouvé mort dans une usine

Cambriolage à Yoff : le cerveau du gang tombe

Cambriolage à Yoff : le cerveau du gang tombe

Ils sont 12 910 détenus dans les prisons sénégalaises

Ils sont 12 910 détenus dans les prisons sénégalaises

Après Thiaroye, un autre drame secoue Ziguinchor

Après Thiaroye, un autre drame secoue Ziguinchor

Une coiffeuse mère célibataire arrêtée pour prostitution

Une coiffeuse mère célibataire arrêtée pour prostitution

Voilà pourquoi vous êtes fauché tous les mois

Voilà pourquoi vous êtes fauché tous les mois

Volleyball : 5 joueuses enceintées par leurs encadreurs

Volleyball : 5 joueuses enceintées par leurs encadreurs

13 millions de personnes supplémentaires dans la pauvreté d’ici à 2050

13 millions de personnes supplémentaires dans la pauvreté d’ici à 2050

ADVERTISEMENT