Les événements tragiques se sont déroulés dans le quartier Aliou Guèye de la commune.
Selon un rapport de Enquête, la police a été alertée par un chauffeur de taxi.
Ce dernier a précisé que la famille de la victime souhaitait le transporter à l’hôpital, mais compte tenu de son état critique, il a décidé de contacter les forces de l’ordre pour éviter tout risque en cas de décès pendant le transport.
À leur arrivée, les policiers ont découvert O. Nguer gisant dans une mare de sang, présentant trois blessures : une au front, une au nez, et une aux pieds.
Les agents de la police ont procédé à une fouille des alentours, ce qui a conduit à l’arrestation d’A. Sarr, trouvé vers 3 heures du matin dans un atelier où il travaillait.
Entendu par les enquêteurs, A. Sarr a relaté les événements ayant conduit à cette tragédie. Selon ses dires, tout a commencé avec une histoire de vol de vélo. Il a déclaré qu’un groupe d’amis lui avait proposé d’acheter un vélo, mais qu’il avait refusé.
Peu après, ils étaient revenus vers lui en affirmant que des individus avaient récupéré le vélo et qu'il les avait dénoncés, accusation qu'il a nié.
Le soir même, il croisa le même groupe, armé de bâtons, mais réussit à s’échapper grâce à l’intervention d’une tierce personne.
Le lendemain, le groupe revint, lui disant qu'il avait oublié l'incident du vélo et l’invitant à se rendre à la plage. Méfiant, A. Sarr a décliné l’invitation.
La situation a dégénéré le lundi suivant, lorsque A. Sarr et O. Nguer ont en venu aux mains.
Dans sa confession, A. Sarr a expliqué : « Lors de la bagarre, je l’ai poignardé avec le couteau qu’il avait apporté. L’arme a glissé et je l’ai saisi pour le frapper. »
Avant cette tragédie, le groupe de jeunes s’était rendu chez A. Sarr pour le dénoncer auprès de son père, qui, pensant qu'il s'agissait d'une simple querelle d’enfants, avait minimisé l’affaire.