Le Prof de Maths a été jugé, hier mercredi 16 octobre 2024, par le Tribunal des flagrants délits de Dakar pour attentat à la pudeur à l'encontre de F.S, une élève de 18 ans qui l’accuse d’attouchements sexuels pendant des cours particuliers, incluant des actes de cunnilingus et de masturbation.
Le répétiteur et professeur de Mathématiques R. N. Faye avait transformé ses "cours de renforcement" pour son élève de 18 ans en séances de....
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Sans détour, la victime F.S. a livré un récit glaçant, décrivant sans ménagement les agissements de son formateur à domicile, qu'elle accuse d'attentat à la pudeur.
D'après les accusations portées par la jeune fille et reprises par L'OBS, R. N. Faye aurait commis un acte de cunnilingus sur elle, avant de se livrer à une masturbation sous ses yeux lorsqu’elle a refusé d'aller plus loin. Le professeur a partiellement reconnu les faits, mais ses explications n'ont pas convaincu le Procureur, qui a requis deux ans de prison ferme.
L'histoire commence par des cours particuliers que le prévenu dispensait à la tante de F.S, qui préparait un concours pour les Eaux et forêts. C'est ainsi que la jeune fille de 18 ans a rencontré le professeur Faye.
À la fin de l'année scolaire, après avoir été exclue de son établissement pour résultats insuffisants, elle s'est confiée à lui. Sensible à sa situation, René N. Faye a proposé de l'aider à s'améliorer en Mathématiques. Les séances se tenaient chaque soir à son appartement, et tout semblait se dérouler normalement, jusqu'à cette soirée du 23 septembre.
Ce soir-là, F.S. est restée chez le professeur jusqu'après 22 heures. Elle raconte qu'il lui a d'abord demandé un massage, puis a commencé à l'embrasser de force. «Avant que je ne puisse réagir, il a tiré violemment sur mon pantalon, cassant au passage la fermeture.
Ensuite, il a mis sa langue sur mon sexe pendant plusieurs minutes. Quand il a tenté de me pénétrer, je me suis débattue. C'est alors qu'il s'est masturbé devant moi», a-t-elle relaté devant le tribunal, sans chercher à adoucir ses propos.
Le professeur de Mathématique a reconnu partiellement les faits. « On s’est juste embrassé. Je ne l’ai pas forcée. Elle était consentante », a-t-il soutenu dans un premier temps. Mais le Procureur lui a rappelé que des traces de son sperme ont été prélevés sur le foulard de la victime. « C’est parce qu’à un moment donné, je suis entré dans la salle de bain pour me masturber. Puis, je me suis nettoyé avec son foulard », a-t-il laissé entendre.
Face à ses allégations, le parquet a requis 2 ans ferme contre lui. Le prévenu sera fixé sur son sort le 23 octobre prochain.