Avant-hier samedi, à la surprise générale, l'insulteur public N°1 Assane Diouf a été interpellé dans son garage par les limiers de la Division des Investigations Criminelles (DIC).
Sur sa page Facebook, son avocat est revenu sur cette affaire. D'après Me Cheikh Khoureichi Ba, l'interrogatoire de son client marqué par la présence de son confrère Me Seydou Diagne a pris fin samedi tard dans la nuit.
A l'issue, selon lui, un garde à vue a été notifiée à M. Diouf pour appel à l'insurrection et à la violence, offense au chef de l'État, atteinte à la sûreté de l'État, actes et manœuvres de nature à compromettre la sécurité publique ou à occasionner des troubles politiques graves, propagande de nature à inciter les citoyens à enfreindre les lois du pays, insultes par le biais d'un système informatique, injures publiques.
"Assane Diouf interpellé dans sa tenue de travail va devoir passer le long week-end pascal au Commissariat du Plateau. Sans entrer dans le secret de l'enquête, Assane estime que la vidéo de l'espèce est très ancienne et qu'il avait été déjà arrêté, inculpé par le feu Doyen des Juges Samba Sall (puisse le Très -Haut lui réserver une place de choix dans son éternité en ce deuxième anniversaire de sa disparition), avant d'être jugé et condamné pour les mêmes faits. Il a tenu à marteler avec force son intention de porter formellement plainte contre X, identifié comme l'auteur malveillant de la rediffusion-anniversaire de cet élément", a expliqué la robe noire.
D'autres sources proches de l'enquête soutiennent qu'il sera remis entre les mains du parquet prochainement. Interpellé sur des vidéos dans lesquelles il tenait des propos jugés outrageants, Assane Diouf a refusé de répondre aux questions des hommes du commissaire Adramé Sarr, chef de la Dic.