Devant le refus de ex femme avec qui il a divorcé depuis 5 ans, de revenir au domicile conjugal, le maçon B. Sène, a menacé de mort ses trois enfants. Les faits ont eu lieu à Mbindo, dans la région de Diourbel.
Pour se venger de son ex épouse qui refuse de rejoindre le domicile conjugal après leur divorce, le maçon menace de tuer leur trois enfants.
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B. Sène, un maçon décrit comme violent et alcoolique n’a jamais accepté la séparation d'avec son épouse. Il fait preuve d’une agressivité constante envers ses enfants, dont l’aîné n’a que 7 ans. Selon des proches interrogés par L'OBS, il s’adonne régulièrement à la violence, se déchargeant sur ses fils pour punir leur mère, qui refuse de se remarier avec lui.
Décrit comme violent et alcoolique, il n’a jamais accepté la séparation d'avec son épouse
Face à cette situation insoutenable, la famille de Sène a décidé d’agir. Les oncles, inquiets pour la sécurité des enfants, ont pris la décision de les retirer de la garde de leur père. Ils les ont placés chez leurs grands-parents, espérant ainsi les protéger de la fureur de leur père.
Toutefois, la stratégie n’a pas eu l’effet escompté. Mercredi 23 octobre, B. Sène, ivre, s’est rendu chez ses oncles pour reprendre ses enfants. Une fois de retour à son domicile, il a de nouveau fait preuve de violence, allant jusqu’à menacer son fils avec un couteau.
Le maçon déféré au parquet de Diourbel pour menaces de mort et violences
Les cris des enfants ont alerté les voisins, qui ont rapidement prévenu les grands-parents. Conscients du danger imminent, ceux-ci ont décidé de porter plainte à la brigade de gendarmerie de Diourbel. Lorsque les forces de l’ordre ont interpellé B. Sène, il a reconnu ses actes, justifiant sa colère par le refus de S. Diouf de revenir à lui.
Selon la mère, c’est précisément le comportement violent de son ex-époux qui a conduit à leur séparation. La situation semble désespérée, et une réconciliation est désormais hors de question. B. Sène a été déféré au Parquet de Diourbel pour menaces de mort et violences. Ce triste épisode, rapporté par L’Observateur, soulève de graves questions sur la violence domestique et la protection des enfants en situation de danger.