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Marié et père de trois enfants, Yoro Sarr est dans de sales draps. Originaire de Nioro, cet employé dans un institut islamique notoirement célèbre dans la capitale du Mouridisme encourt un très long séjour à la maison d'arrêt et de correction (Ma) de Diourbel, voire une réclusion criminelle à perpétuité, si jamais les crimes de viol, détournement de mineure et pédophilie pour lesquels il a été inculpé s'avèrent fondés.
Les faits qui lui ont été attribués se seraient déroulés en début de semaine dernière dans une école coranique située dans la périphérie de Touba. Ce jour-là, des responsables de l'établissement scolaire ont constaté que la gamine S.D, était très mal en point. Sur le champ, ils viennent à son secours et la conduisent à l'ombre. C'est là qu'ils ont constaté des tâches de sang et un liquide gluant sur ses habits.
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viol
Après un interrogatoire poussé, la fillette leur confie qu'elle venait d'être abusée sexuellement par le sieur Yoro Sarr dans une des salles de classe. Automatiquement, le chef de l'établissement avise les parents de la gamine avant de bloquer Yoro Sarr pour l'empêcher de s'en aller.
Lorsque les parents arrivent sur les lieux, ils ont immédiatement conduit S.D à l'hôpital Matlaboul Fawzeyni de Touba où après consultation, un médecin-gynécologue leur a confié que l'hymen était intact mais que du sperme était sur ses habits en plus des taches de sang. Mais ce diagnostic assez curieux n'a pas empêché les parents d'aller porter plainte contre Yoro Sarr au commissariat spécial de Touba.
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Prisonnier dans sa cellule (illustration)
Dans la foulée, ce dernier est arrêté. Selon certaines indiscrétions, il aurait reconnu s'être masturbé sur la jeune enfant mais a précisé ne l'avoir jamais pénétrée. Déféré au parquet de Diourbel vendredi passé, Yoro Sarr a finalement été inculpé des crimes de viol sur mineure, détournement de mineure et pédophilie.
Il a été placé sous mandat de dépôt et transféré à la prison de Diourbel où il va devoir patienter jusqu'à son procès devant la Chambre criminelle du tribunal de grande instance de Diourbel. Il encourt de dix ans de réclusion criminelle à la perpétuité si sa culpabilité est établie.