Un vigile réclame 30 millions FCFA à Mame Gor Diazaka

Le chanteur Mame Gor Diazaka a comparu libre, hier mercredi 26 avril 2023, devant le tribunal correctionnel de Dakar pour injures et menaces de mort. Le plaignant lui réclame 30 millions FCFA.

MAME GOR DIAZAKA

Le chanteur Mame Goor Diazaka à Amadou Kandé a été trainé à la barre par un vigile de l'entreprise Bisa. Le dossier a été plaidé hier, devant le tribunal correctionnel de Dakar.

Mame Gor Diazaka avait proféré des injures et des propos virulents dans une vidéo devenue virale sur Facebook. S’il n’était pas retenu, l’artiste chanteur et le vigile à qui il adressait ces invectives allaient en venir aux mains.

Revenant sur les faits qui l’ont poussé à traduire l’artiste devant le juge, le plaignant explique : « Le jour des faits, Mame Gor a surgi de nulle part et a commencé à proférer des injures. Il nous a traités de traîtres. Il m’a menacé de mort quand il a fait irruption dans cette conférence de presse. Quand j’ai voulu le stopper, il m’a menacé de me donner un coup de pistolet si jamais je le touchais. Il a réitéré ses propos en soutenant que j’allais terminer au cimetière. Il m’a même révélé qu’il allait monter contre les jeunes de Teunguedj. Il voulait disperser cette rencontre. Nous étions au nombre de 6 gardiens ce jour-là. Mais j’ignore les raisons de sa présence là-bas ».

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Interrogé, l'artiste a plaidé non coupable. Non sans revenir sur la genèse de cette affaire. « Le jour des faits, j’ai vu une trentaine de nervis armés et ils ont enlevé tous les zincs qui séparent cette société de notre quartier. Ils étaient venus avec des gens qui n’habitaient même pas le quartier pour dire devant la presse qu’il n’y avait pas de pollution. Ce que je leur ai reproché puisque ce n’était pas vrai. Je n’avais que ma bouche pour dire ces propos et me défendre contre ces personnes armés jusqu’aux dents. Je n’ai menacé personne et je ne détenais pas non plus d’arme », s’est-il défendu.

La défense qui a réclamé la somme de 30.000.000 de francs CFA pour dédommagement. Le maître des poursuites a requis l’application de la loi pénale. Les avocats de la défense ont sollicité la relaxe de leur client. Selon eux, les infractions qui pèsent contre lui ne sont pas caractérisées. Le tribunal a mis l’affaire en délibéré le 10 mai 2023.

Poursuivi pour menace de mort et injures, l'artiste connaîtra son sort le 10 mai prochain.

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