Le trafic du TER a été fortement perturbé depuis hier au niveau de la voie 2 sur une longueur d'environ 60 mètres. Des câbles de signalisation ont été sectionnés, ce qui a occasionné des blocages causant de longues files d’attente entre Keur Mbaye Fall et Yeumbeul.
Vol des câbles du Ter : l’État lance la traque des auteurs
Les auteurs du vol des câbles du Ter seront traqués, identifiés, arrêtés et livrés à la justice.
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Interrogé par la Rfm, le ministre de l'intérieur révèle que l’Etat a lancé la traque contre les voleurs des câbles du Ter. Selon Antoine Félix Diome, ces actes ne resteront pas impunis en clair, les auteurs vont être identifiés, traqués, arrêtés et livrés à la justice. Il s’exprimait lors de la cérémonie de lancement des journées nationales des sapeurs-pompiers.
Il déclare sur un ton très corrosif : "Vous me permettrez, général et cher personnel des sapeurs-pompiers, ici, de souligner avec force le paradoxe qui est constaté souvent. Parce qu’au moment où vous vous dévouez corps et âme à sauver des vies que vous ne connaissez pas, au péril de votre vie, d’autres personnes s’adonnent à des actes d'un incivisme inqualifiable. Et j’ai en tête la section des câbles du Train Express Régional (Ter) qui a mis en danger des centaines de vies humaines".
Le Train Express Régional (TER) a été officiellement mis en circulation le 27 décembre 2021. Les chiffres annoncés font état de 5 millions de personnes transportées et 3 milliards de FCFA de recettes générées en 100 jours d'exploitation.
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Antoine Félix Diome, de rembobiner : "cet acte criminel qui a mis en danger des vies ne restera pas impuni. L’Etat poursuivra ces auteurs et les livrera à la justice pour que force reste à la loi". Le premier flic de la République annonce par ailleurs avoir porté plainte contre X pour mettre aux arrêts les acteurs de ce forfait.
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Pour rappel, en 2018, des boulons qui permettent de fixer les rails ont été retirés et des câbles électriques coupés à Rufisque. Et la gendarmerie avait ouvert une enquête pour élucider ces actes. Des "ferrailleurs" étaient soupçonnés de vol de boulons. Deux personnes avaient été arrêtées dans cette affaire avant d’être libérées.
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