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Pikine : Un homme mortellement frappé pour des crachats

Sapeurs Sénégal
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A Pikine, un homme est mort après avoir été frappé à la tête pour des crachats mal orientés.
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Mamadou Cissokho, surnommé « Oustaz », est décédé vendredi dernier à l'hôpital Idrissa Pouye de Grand-Yoff, deux jours après avoir été attaqué par C. Sarr.

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Ce dernier lui aurait asséné un coup mortel à la tête avec une planche de bois suite à un incident survenu dans le quartier Djiby Sarr de Pikine Icotaf.

Les événements se sont déroulés mercredi vers 11 heures. De retour de son travail de boucher, « Oustaz » se trouvait dans un coin de la rue, savourant son « café Touba ».

Soudainement pris d'une envie de cracher, il a libéré ses expectorations, qui ont malencontreusement atteint C. Sarr, qui passait par là. Malgré les excuses présentées par Cissokho, Sarr, visiblement en colère, a quitté les lieux pour préparer sa vengeance.

Peu après, C. Sarr est revenu, furieux, armé d'un couteau et d'une pompe neutralisante. Après avoir aspergé les lieux, il s'est dirigé vers Mamadou Cissokho.

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Dans une rage incontrôlée, il a finalement abandonné son couteau pour saisir une planche de coulage abandonnée.

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Sans hésitation, il a frappé Cissokho à la tête, le laissant gravement blessé, le crâne ouvert, selon les témoins.

Les secours sont rapidement intervenus, trouvant « Oustaz » inanimé, baignant dans son sang. Il a d'abord été transporté à l'hôpital Dalal Jàmm de Guédiawaye avant d'être transféré à l'hôpital Idrissa Pouye, où les médecins ont diagnostiqué un traumatisme crânien et des hémorragies internes et externes.

Malheureusement, Cissokho a succombé à ses blessures le vendredi 9 août.

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Pendant ce temps, C. Sarr avait pris la fuite, mais s'est finalement rendu au commissariat central de Dakar après avoir appris la mort de sa victime.

Sapeurs pompiers
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Il a été remis à la police de Pikine, où sa garde à vue a été ordonnée.

Les armes utilisées lors de l'agression, y compris le couteau, la pompe neutralisante et la planche de bois, ont été saisies par les autorités.

Le mis en cause doit être conduit sur les lieux du drame ce lundi pour une reconstitution des faits.

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