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Vrai ou faux sapin de Noël : quel est le moins risqué pour la santé ?

Vous avez l'impression d'éternuer à répétition en décembre ? Ce n'est peut-être pas un rhume, le problème vient sûrement de votre sapin de Noël, prévient une allergologue. Elle vous explique les bons réflexes à adopter.
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Vous avez remarqué que vous éternuez plus souvent durant le mois de décembre ? Bien que Noël soit considérée comme "la plus belle période de l'année" pour certains, l'hiver ne laisse pas beaucoup de répit aux allergies. En effet, même si le pollen a disparu depuis longtemps, les changements de température nous obligent à passer plus de temps à l'intérieur, souvent avec un bon chocolat chaud. C'est peut-être de là que vient le problème. En vous confinant au chaud, vous vous entourez d'allergènes courants, comme les acariens ou les animaux domestiques, sur une période beaucoup plus longue que le reste de l'année. Mais parmi ces allergènes, il y en a un auquel vous n'avez probablement pas pensé, malgré le fait qu'il trône au milieu de votre salon : le sapin de Noël. Traditionnel à cette période, il peut libérer des moisissures dormantes une fois rentré à l'intérieur, tandis que les décorations poussiéreuses en rajoutent une couche. Le Dr Victoria Nguyen, allergologue et immunologue au Wexner Medical Center de l'Université d'État de l'Ohio, explique à Euro News comment éviter ces désagréments.

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Les arbres fraîchement coupés plus sujets aux moisissures

Pour le Dr Victoria Nguyen, cela ne fait aucun doute : si vous optez pour un vrai sapin de Noël cette année, il se peut que vous éternuiez davantage que d'habitude. Comment l'expliquer ? Lorsqu'ils sont fraîchement coupés, les vrais sapins peuvent transporter des particules de moisissures dormantes qui s'activent une fois introduites dans des maisons chaudes, une réaction parfois appelée "le syndrome du sapin de Noël". Les signes peuvent être divers, selon l'experte : "Cela peut provoquer des démangeaisons oculaires, des éternuements, une congestion nasale, voire des difficultés respiratoires." Tous ces symptômes, qui font penser à première vue à un rhume ou à la grippe, peuvent en fait être la cause d'une rhinite allergique provenant des moisissures du sapin. Une étude américaine, publiée dans Annals, a notamment identifié la présence de 53 types de moisissures dans 26 sapins de Noël différents. En fait, plus le sapin de Noël reste dans la maison, plus le taux de particules de moisissure est élevé et plus vous avez de chances d'observer des réactions allergiques.

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Quelles solutions mettre en place pour éviter la propagation ?

Pour beaucoup, il est difficile de renoncer au "vrai" sapin de noël. Mais soyez rassurés, la solution n'est pas obligatoirement d'en choisir un faux. Selon Bryan Cummings, chercheur au Drexel University’s College of Engineering, les sapins artificiels pourraient libérer des composés toxiques dans l'air. Il soutient à nos confrères du HuffPost que "ces sapins contiennent des plastiques et des PVC, et l'un des principaux plastifiants de ces matériaux est les phtalates". Ces derniers sont des substances chimiques utilisées pour rendre le plastique plus souple, mais elles sont susceptibles de se libérer dans l’air ambiant. Une exposition prolongée peut avoir des effets sur la santé et notamment provoquer des problèmes respiratoires ou allergiques. Ils sont donc eux aussi facteurs de risque de pollution intérieure. Dans tous les cas, peu importe votre choix, vrai ou faux sapin. Le Dr Victoria Nguyen recommande de laver soigneusement votre arbre et de le laisser sécher à l’extérieur avant de le replacer dans la maison dès qu’il est sec. En plus de cela, elle rappelle : "Rincez les décorations qui cumulent la poussière au fil des ans et utilisez des purificateurs d'air". Dès l'apparition des premiers symptômes, n'hésitez pas à consulter votre médecin traitant. Des médicaments courants tels que les antihistaminiques ou les sprays nasaux pourront vous être prescrits. Sinon, si les allergies persistent, tous les ans, à cette période, l'experte évoque l'immunothérapie, notamment les comprimés sublinguaux, les injections directement dans les ganglions lymphatiques ou encore les injections traditionnelles contre les allergies. Mais à noter que, selon elle, ces injections nécessitent un "engagement de deux à cinq ans" pour un bénéfice complet.

SOURCE : Top Santé

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