Il a démonté toutes les accusations
Avant-hier mercredi, Moustapha Diop était devant les membres de la Commission d’instruction de la Haute Cour de justice. Face aux six (06) hauts magistrats, pendant environ 2h, l’ancien ministre du Développement industriel a répondu à toutes les questions qui lui ont été posées. Le maire de Louga a démonté point par point toutes les accusations formulées à son encontre, rapporte Les Echos.
"Je n'était ni administrateur de crédits ni ordonnateur de dépenses"
Le maire de Louga, flanqué de son pool d’avocats, a fait face au président Abdoulaye Bâ (président de la Commission d’instruction) et à son équipe parmi laquelle l’ancien président de de l’Ofnac, Seynabou Ndiaye Diakhaté, pendant 2h environ. Face au rouleau compresseur de leurs questions, l’ancien ministre du Développement industriel a réitéré qu’il n'était ni administrateur de crédits ni ordonnateur de dépenses.
"Ce n’est pas moi qui donnais les marchés"
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Mieux, ce n’est pas lui qui donnait les marchés. Moustapha Diop a détaillé aux magistrats qui étaient en face de lui le contexte de l’époque, les dérogations accordées par le président de la République, la lettre circulaire produite par le ministre des Finances et du Budget de l’époque Abdoulaye Daouda Diallo. Sur les problèmes liés à la gestion budgétaire, il a indiqué qu’en tant que chef du Département, il ne s’occupait pas de cela.
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Peut-être une "faute de gestion"
Avant de préciser que si tel était le cas, ce serait une faute de gestion et serait passible de la Chambre de discipline financière. Après son audition au fond, il appartient désormais à Moustapha Diop et à ses avocats de voir la voie à suivre : soit introduire une demande de liberté provisoire avec ou sans bracelet électronique, soit demander une mainlevée du mandat de dépôt pure et simple en se fondant sur les contestations sérieuses.