La révélation est faite, hier, lundi 16 octobre 2023 par le Directeur général de LAS (Limak Aibd Summa), la société gestionnaire de la plateforme aéroportuaire. "Aujourd’hui on a déjà dépassé 2,6 millions de passagers pour l’année 2022. On espère arriver aux alentours de trois millions de passagers cette année’’, a déclaré Askan Dèmir en marge de l’ouverture officielle de la conférence de la 70ème Conférence régionale de l’ACI (Airports Council International) section Afrique.
Il souhaite que son partenaire, Air Sénégal qui représente actuellement 30% des activités de LAS (Limak Aibd Summa) atteigne les 50% dans cinq ans. ‘’Si cela se produit, Dakar sera un pôle attractif pour se connecter avec les autres pays’’, a t-il dit. ‘’De 2022 à aujourd’hui, on a pu lancer dix nouvelles destinations comme Düsseldorf, Porto, Bratislava, entre autres’’, confie Askin Dèmir, soulignant que les lignes Toulouse, Bordeaux, Nantes ont déjà commencé leur exploitation. Pour lui, le Sénégal, avec AIDB, est sur la bonne voie notamment avec des performances enregistrées l’année dernière.
La pandémie de Covid-19 a dévasté ce secteur en entraînant une baisse de près de 99% du nombre de passagers en avril 2020, notamment en raison de la fermeture des frontières. Une reprise timide a débuté à partir de juin 2020. De manière encourageante, l'année 2022 s'est terminée à 78,6% du niveau de passagers de 2019.
L'AIBD obtient la certification d'accréditation carbone
Sur l’engagement des aéroports africains à atteindre zéro émission de carbone d'ici 2050, l’Aibd a été cité parmi les aéroports ayant obtenu la certification d'accréditation carbone à différents niveaux.
À ce jour, 30 aéroports africains ont obtenu la certification d'accréditation carbone à différents niveaux, représentant 43% du trafic passagers sur le continent. Les principaux aéroports africains qui servent d'exemples dans ce domaine sont l'aéroport international Blaise Diagne de Dakar, l’aéroport de Côte d’Ivoire, celui du Gabon etc, indique Ali Tounsi. « La région africaine représente un énorme potentiel de croissance pour l’aviation.
Pour capitaliser cette croissance, l’Afrique a besoin d’un secteur aérien fort, efficace, mais compétitif avec des modèles économiques résistants qui peuvent servir d’exemple. L’émergence d’un ciel africain plus ouvert et moins fragmenté sera essentielle pour accompagner le développement du transport aérien sur le continent », ajoute Antoine Rostworowski, vice-président de Aci monde.