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Vers une hausse du prix du carburant

La nouvelle redevance destinée à la Commission de Régulation du Secteur de l'Energie (CRSE) risque d'entrainer une hausse du prix du carburant.
Hausse du prix du pétrole
Hausse du prix du pétrole

Le prix du carburant pourrait augmenter dans les mois à venir. La raison ? La nouvelle redevance sur l’électricité instaurée par l’État sénégalais suscite de vives inquiétudes quant à son impact sur le coût de la vie déjà difficile pour la population. Cet arrêté, signé par le ministre de l’Énergie et son homologue des Finances, impose une série de taxes aux entreprises du secteur électrique pour financer la Commission de régulation du secteur de l’énergie (Crse).

Les entreprises du secteur électrique, dont Senelec, devront ainsi s’acquitter de taxes élevées allant jusqu’à 10 millions de FCFA pour la production, le transport, et la distribution d’électricité. Les concessionnaires d’électrification rurale, quant à eux, sont aussi soumis à des montants significatifs, avec une taxe annuelle de 2 millions de FCFA, voire 1 million pour les acteurs décentralisés.

Ces nouvelles charges pourraient avoir un effet direct sur les prix de l’électricité et du carburant, impactant particulièrement les foyers et les petites entreprises, déjà fragilisés par la hausse des coûts de production. Coincé entre l'enclume des subventions à l'énergie et le marteau d'une population exténuée par un coût de la vie en constante ascension, le régime du Président Bassirou Diomaye Faye se retrouve face à un dilemme crucial : la révision de la structure des prix des hydrocarbures, rapporte L'OBS.

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Coincé entre l'enclume des subventions à l'énergie et le marteau d'une population exténuée par un coût de la vie en constante ascension, le régime du Président Bassirou Diomaye Faye se retrouve face à un dilemme crucial : la révision de la structure des prix des hydrocarbures, rapporte L'OBS.

La requête des pétroliers

Sur la question des frais de passage pipeline, le rapport s'appuie sur une méthodologie validée qui a permis d'établir une fourchette de valeurs oscillant entre 296 et 577 FCfa par mètre cube selon les opérateurs, avec une valeur médiane fixée à 428 FCfa. Pour pallier cette divergence, le rapport propose une solution provisoire : inclure dans la structure des prix une ligne spécifique baptisée « marge de raffinerie », exclusivement dédiée à la Société africaine de raffinage (SAR), en guise de compensation pour les droits de porte actuels.

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Du côté des frais de passage dans les dépôts de produits liquides, l'écart se creuse davantage : la fourchette s'étend de 2 630 à 6 297 FCFA par mètre cube, avec une valeur médiane estimée à 4 572 FCFA. Ici, le document appelle les autorités à trancher, en équilibrant les tarifs actuels et les investissements réalisés ou prévus par les opérateurs historiques.

Quant à la rémunération des détaillants, le rapport met en avant une autre problématique. L'analyse des comptes normatifs, des tableaux d'investissement et des besoins en fonds de roulement révèle l'urgence d'un réajustement. L'objectif : garantir une rémunération à hauteur de 15 % sur les investissements et de 10 % équitable sur les coûts d'exploitation. Cependant, la restitution des travaux par le cabinet Mazars, qui tient compte de l'évolution des marchés locaux et internationaux, n'a pas dissipé les tensions.

Selon les informations obtenues par L’Observateur, les propositions du cabinet ont été largement contestées par les pétroliers. Ces derniers ont présenté des contre-propositions, pointant du doigt la vétusté des infrastructures, la faiblesse des marges et les problèmes de rentabilité.

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