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La perpétuité pour un Sénégalais qui a battu à mort sa femme française enceinte de 8 mois

Sileye Ba a été condamné à la réclusion criminelle à perpétuité pour le meurtre de son épouse, enceinte de huit mois, en août 2022 à Montargis. Sa seconde compagne, jugée pour violences, a écopé de dix ans de prison. Le bébé attendu n’a pas survécu . La jeune femme enceinte de huit mois avait été retrouvée morte en 2022 dans son domicile de Montargis en France, qu’elle partageait avec son époux et sa deuxième femme.

Sa deuxième femme condamnée à 10 ans de prison

Le Sénégalais Sileye Ba a été condamné jeudi à la réclusion criminelle à perpétuité pour le meurtre de son épouse encenite de huit mois en août 2022 à Montargis (Loiret), tandis qu’une peine de dix ans de prison ferme a été prononcée à l’encontre de sa deuxième compagne. L’homme, âgé de 38 ans, de nationalité sénégalaise, comparaissait depuis lundi devant la cour d’assises du Loiret avec sa deuxième compagne Dieynaba Kandé, sénégalaise également et âgée de 34 ans, pour meurtre aggravé et violences habituelles.

La perpétuité pour un Sénégalais qui a battu à mort sa femme française enceinte de 8 mois
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Il a été reconnu coupable d’avoir porté les « coups les plus graves » avec « une volonté de donner la mort » à Clothilde Ba, 31 ans et enceinte de huit mois, dans la nuit du 2 au 3 août 2022. Il a été condamné à la réclusion criminelle à perpétuité avec notamment une période de sûreté de vingt ans et le retrait de son autorité parentale. Sa deuxième compagne a quant à elle été reconnue coupable de violences habituelles entre janvier et août 2022, sans avoir « participé à la mort de la victime ». Elle a été condamnée à dix ans de prison, avec une peine de sureté aux deux tiers.

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Violences, jalouise et emprise

« Ma fille ne sera pas ressuscitée, ni le bébé, mais c’est une décision juste », a réagi le père de la victime, Didier Ghiti. Dans ses réquisitions, l’avocat général Pierre-Henri Cassitti avait demandé la réclusion criminelle à perpétuité à l’encontre des deux accusés, avec une peine de sûreté de vingt ans. « Je ne vois rien d’autre que des menteurs », a tranché l’avocat général. « On ne sait pas qui a porté les coups mortels, mais les deux accusés ont frappé avec la même intensité et violence qui ont donné la mort »

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Au cours des débats, ils se sont tous deux rejeté la responsabilité des coups mortels. Sileye Ba a d’abord plusieurs fois évoqué des violences habituelles de Dieynaba Kandé envers la victime, sur fond de jalousie et de tromperie, après avoir lancé que son seul crime avait été « de vivre sous le même toit avec deux femmes ». La deuxième épouse s’est elle aussi dite victime de violences, décrivant l’emprise d’un mari jaloux, colérique, consommateur de produits stupéfiants et régulièrement violent.

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