Pulse logo
Pulse Region
PUBLICITÉ

Le "ubi tay diang tay" débute par une grève, la grosse colère des parents d'élèves

À peine une semaine après la rentrée scolaire, le G7, regroupant les sept principaux syndicats d’enseignement, a annoncé un mouvement de grève de 48 heures, les mercredi 15 et jeudi 16 octobre. Ce, pour dénoncer les retards dans l’exécution des accords conclus avec le gouvernement.

Les doléances non satisfaites

Réunis en conférence de presse vendredi dernier, les Secrétaires généraux du G7 ont détaillé le plan d’action. Le 15 octobre, un débrayage partiel débutera à 9h dans tous les établissements, suivi d’une grève totale sur l’ensemble du territoire le 16 octobre. Les syndicats les plus représentatifs du secteur de l'Education et de la formation (G7) ont décidé d'observer un mot d'ordre de grève de 48 heures, à compter de ce mercredi, pour exiger du gouvernement la satisfaction de leurs revendications.

 
La colère des parents d'élèves

PUBLICITÉ
Le "ubi tay diang tay" débute par une grève, la grosse colère des parents d'élèves
Recommandé Pour Vous
News
Senegal Société
2025-10-15T13:47:47+00:00
L’Association pour la protection des droits humains (A.P.D.H) a adressé une lettre officielle au président de la République, Bassirou Diomaye Faye, pour l’inviter à intervenir dans le conflit opposant l’homme d’affaires Bocar Samba Dièye à la Banque CBAO, filiale du groupe marocain Attijariwafa Bank. Ce dossier, vieux de plusieurs années, suscite de vives préoccupations sur l’équilibre entre les droits des citoyens et la puissance des institutions financières.
News
Senegal Société
2025-10-15T14:05:50+00:00
Après avoir passé six mois derrière les barreaux pour une affaire d’escroquerie de plus de 47 millions de francs CFA, l’imam de la grande mosquée de Château d’Eau Nord a finalement été relaxé. Selon les révélations de L’Observateur, le religieux a été victime d’un montage savamment orchestré par son propre fils, disparu après avoir escroqué un fournisseur de matériaux de construction.

Face à cette situation, le Président de l’Union Nationale des Parents d’Élèves et Étudiants du Sénégal (UNPEES), Abdoulaye Fané, a exprimé son désarroi. S'il n'est pas surpris par l'action annoncée dès la fin de l'année scolaire précédente, il a dénoncé cependant un "paradoxe" face au slogan national « Ubi tay, diang tay » (Ouvrir aujourd'hui, étudier aujourd'hui).

​« Nous n'avons pas été surpris parce qu’ils ont déjà, avant même la fin de l’année scolaire dernière, dit que si certaines questions ne sont pas réglées, ils iront en grève. Ce que nous avons déploré, c’est qu’à l’heure qu’il est, tout le monde proclame "ubi tay diang tay", je vois qu’il y a un paradoxe. Ce qui aurait été meilleur, c'est d’attendre que l’école ouvre au moins quinze jours après et puis déposer le préavis », a déclaré Abdoulaye Fané.

PUBLICITÉ

​Le représentant des parents d'élèves s'est interrogé sur l'absence d'avancées significatives durant la période estivale. « Nous sommes très inquiets, parce qu’ils étaient avec nous à la fin de l’année scolaire dernière, mais pourquoi on n’a pas mis à profit les vacances pour quand même éviter que les enfants soient pénalisés », a-t-il lancé. ​Abdoulaye Fané a également interpellé le nouveau ministre de l'Éducation, Moustapha Guirassy, l'appelant à élargir le cercle de discussion. L'UNPEES a déploré  une marginalisation de la société civile dans les échanges entre l'État et les syndicats.

Le "ubi tay diang tay" débute par une grève, la grosse colère des parents d'élèves

Lire plus : https://www.pulse.sn/articles/news/perturbation-en-vue-dans-le-systeme-educatif-senegalais-2025010612561548530

PUBLICITÉ

​« Nous invitons, nous demandons également au ministre, de ne pas peut-être bipolariser les rencontres, parce que nous avons comme impression que le nouveau ministre communique régulièrement avec les syndicats d’enseignants et à l’occasion de ces rencontres-là, la société civile n’est pas présente », a-t-il conclu, livre iradio.

Abonnez-vous pour recevoir des mises à jour quotidiennes.