Le « coup de barre » post-déjeuner : un phénomène naturel
Entre 13h et 15h, notre corps subit des variations physiologiques normales : une baisse de la température corporelle et une diminution des hormones d’éveil comme la noradrénaline. Cela explique la somnolence ressentie, même sans excès alimentaire. Certains comportements accentuent cette fatigue :
un déjeuner trop lourd, riche en glucides ou en graisses ;
un manque de sommeil ou une dette de sommeil accumulée ;
un travail monotone ou une charge mentale élevée.
Ces facteurs combinés renforcent le besoin de repos et favorisent l’endormissement à cette période de la journée.
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La sieste parfaite : courte, légère et avant 15h
La sieste peut booster votre énergie et votre concentration… à condition de respecter quelques règles :
Durée optimale : entre 10 et 20 minutes pour éviter de tomber en sommeil profond, responsable d’un réveil groggy.
Horaire conseillé : avant 15h, pour ne pas perturber la production d’adénosine, cette molécule qui régule la pression de sommeil.
Astuce de réveil : tenir un objet (comme un trousseau de clés) à la main : sa chute au sol peut vous réveiller juste après une micro-sieste efficace.
Une sieste bien dosée vous laisse reposé, sans altérer votre nuit.
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À éviter en cas d’insomnie ou après un café
Si vous souffrez d’insomnie chronique ou d’un sommeil fragmenté, la sieste peut être contre-productive. « Ce sont souvent ceux qui dorment mal qui multiplient les siestes, aggravant leur dette de sommeil nocturne », rappelle l’experte Émilie Steinbach. Par ailleurs, la caféine agit en bloquant les récepteurs de l’adénosine. En consommer après 14h empêche le cerveau de percevoir correctement la fatigue. Pour un sommeil naturel et efficace, il est donc recommandé de limiter le café après le déjeuner et d’éviter les siestes tardives.
SOURCE : PasseportSanté