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Syndrome aérotoxique : que cache l’air qu’on respire en avion ?

Et si l’air que l’on respire à bord des avions n’était pas aussi sain qu’il y paraît ? Depuis plusieurs années, des personnels navigants et des passagers signalent des troubles inexpliqués après des vols. En cause : le syndrome aérotoxique, une affection liée à la pollution de l’air dans les cabines pressurisées. Longtemps ignorée, cette pathologie fait aujourd’hui l’objet d’avis scientifiques et de décisions judiciaires.

Qu’est-ce que le syndrome aérotoxique ?

Syndrome aérotoxique : que cache l’air qu’on respire en avion ?

Le syndrome aérotoxique désigne un ensemble de symptômes survenant après l’inhalation de substances potentiellement toxiques circulant dans l’atmosphère intérieure des avions. L’air injecté dans la cabine, dit bleed air, est prélevé sur les moteurs, ce qui peut entraîner la présence de résidus chimiques issus des huiles ou fluides hydrauliques, notamment des organophosphorés, comme les TCP, connus pour leurs effets neurotoxiques.

Les symptômes les plus fréquemment rapportés incluent :

  • Maux de tête persistants ;

  • Troubles respiratoires ;

  • Problèmes digestifs ;

  • Vertiges, pertes d’équilibre, tremblements ;

  • Confusions mentales ou troubles de la mémoire ;

Ces signes peuvent apparaître brutalement ou s’installer progressivement, ce qui complique leur identification et leur lien avec un vol précis.

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Syndrome aérotoxique : que cache l’air qu’on respire en avion ?

Qui est concerné par le syndrome aérotoxique ?

Les premiers touchés sont les pilotes, hôtesses et stewards. Leur exposition répétée à l’air des cabines augmente le risque de développer des symptômes sévères, avec parfois des conséquences professionnelles majeures : arrêts maladie de longue durée, inaptitude au vol. Les passagers peuvent eux aussi être concernés. Même s’ils sont exposés sur une période plus courte que les personnels navigants, ils respirent le même air de cabine. Ainsi, tout individu à bord est susceptible d’inhaler des contaminants. Les personnes âgées, les enfants ou celles présentant des troubles respiratoires ou neurologiques peuvent réagir plus fortement à cette exposition. Les vols longs ou répétés peuvent également majorer les effets.

SOURCE : SantéSurlenet

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