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Omar Ndiaye, ancien directeur administratif et financier de l’Agence nationale de la maison de l’outil (ANAMO), a été inculpé puis placé sous mandat de dépôt ce mardi par le juge d’instruction chargé des affaires financières. Il est accusé d’avoir créé des marchés fictifs de formation de jeunes dans divers domaines spécialisés, sous forme de Demandes de Renseignement et de Prix (DRP).
Bien qu’il ait contesté les faits, le procureur financier, dans son réquisitoire, a évoqué un préjudice estimé à 600 millions de francs CFA. Interpellés dans la même affaire et inculpés pour complicité d’association de malfaiteurs, escroquerie sur les deniers publics, faux et usage de faux, plusieurs fournisseurs ont été placés sous liberté provisoire après avoir versé des cautions : Ndèye Maguette Thioune : 127 000 000 F CFA, Cheikh Abdou Aziz Mbaye : 44 500 000 F CFA; Oulymata Diaw : 34 000 000 F CFA; Malick Diop : 19 000 000 F CFA .Ibrahima Fall, également arrêté dans le cadre de l’enquête sur les fonds Force Covid-19, a versé une caution de 19 995 100 F CFA.
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Face aux enquêteurs, l’ex-Daf a mouillé Maodo Malick Mbaye, ancien Directeur général de l’Anamo, aujourd’hui au Maroc. Selon Omar Ndiaye, «seul le Dg avait le pouvoir de signature en matière de marchés publics», le déchargeant de toute responsabilité directe dans les passations de marchés.
L'ex DG de l'ANAMO se lave à grande eau
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Réagissant aux soupçons entourant une possible falsification de documents, Maodo Malick Mbaye précise : « S’il y a imitation de signature, le coupable est clairement identifié. » L’ex-directeur rappelle également avoir quitté son poste de manière volontaire : « Après ma démission volontaire de la tête de l’ANAMO, je suis resté huit mois au Sénégal pour répondre à tout besoin lié à ma gestion. » Il assure par ailleurs n’avoir jamais été inquiété par la justice avant son départ : « Je n’ai jamais été convoqué par la justice avant de quitter le Sénégal. »
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Installé depuis trois ans à Rabat, Maodo Malick Mbaye dirige aujourd’hui une organisation de médiation régie par le droit marocain. Il insiste sur la transparence de sa présence dans le royaume chérifien : « Ma prise de fonction à Rabat a été rendue publique, et l’ambassade du Sénégal au Maroc est informée de mon séjour. »