Après la fermeture du site Babiporno, les autorités viennent de procéder à la mise hors ligne du site Seneporno, l’un des plus tristement célèbres du pays. Selon les révélations exclusives du journal Libération, cette opération n’est pas le fruit d’un hasard. Elle s’inscrit dans une stratégie de filature numérique, mûrement réfléchie et exécutée dans le plus grand secret.
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Alors que les précédentes arrestations liées à l’affaire Kocc Barma auraient pu laisser penser à un ralentissement des activités illicites, le site Seneporno continuait d’opérer, apparemment à l’abri. Mais dans l’ombre, les agents de la DSC surveillaient méticuleusement chaque mouvement du site. Leur but était de collecter un maximum de données techniques et stratégiques pour identifier les complices, remonter les flux financiers, et établir des connexions entre les différentes plateformes pornographiques illégales. Sous la supervision du doyen des juges, cette mission a mobilisé les spécialistes du renseignement numérique de la DSC, déjà salués pour leur efficacité dans les précédentes affaires.
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Le coup de filet s’est soldé par la fermeture complète du site, mais aussi, selon des sources proches du dossier, par la saisie de données sensibles qui pourraient ouvrir la voie à de nouvelles arrestations. Cette nouvelle opération marque une étape clé dans la lutte contre la cybercriminalité sexuelle , un fléau qui a connu une expansion fulgurante ces dernières années. Pour la DSC, le message est clair : aucun site, aussi discret soit-il, n’est hors de portée.