Le feuilleton judiciaire autour de Wally Seck s’intensifie. Selon les révélations du journal Libération, une information judiciaire a été ouverte début août et confiée au juge du 1er cabinet financier. L’affaire concerne l’artiste et six autres individus soupçonnés de pratiques financières douteuses. La Direction de la police de l’air et des frontières (Dpaf) a reçu la notification d’une « opposition », empêchant ainsi tous les mis en cause de quitter le territoire national.
&format=jpeg)
Toutefois, le chanteur, installé depuis plusieurs jours à l’étranger, est attendu à Dakar cette semaine pour être entendu par la justice. Cette nouvelle procédure s’ajoute à un autre dossier instruit par le juge du 3ᵉ cabinet financier visant Aliou Sall, frère de l’ancien président Macky Sall. Elle illustre la détermination du PFJ à élargir la traque contre les crimes économiques et financiers. Au cœur du dossier, des éléments issus du rapport de la Cellule nationale de traitement des informations financières (Centif) mettent en cause à la fois des personnes physiques et morales. Le rôle et la responsabilité de chacun devront être établis au cours de l’instruction. Wally Seck, qui continue de clamer son innocence, devra désormais faire face aux juges pour tenter de se défaire de ces lourds soupçons.
&format=jpeg)
Pour rappel le procureur de la République financier adjoint avait demandé l’inculpation du chanteur Wally Seck et son placement sous mandat de dépôt au même titre que Ibrahima Ba, fils de l’ancien Premier ministre Amadou Ba. Cheikh Tidiane Seck, chauffeur de ce dernier, est aussi dans le collimateur du Parquet financier qui poursuit Wally Seck et tout ce beau monde pour association de malfaiteurs en groupe criminel organisé, blanchiment de capitaux commis par un groupe criminel organisé. Le chanteur Wally Ballago Seck, accusé d'avoir vendu sa voiture à ce dernier, est au bout des nerfs. Dans une vidéo diffusée ce vendredi sur Instagram, le fils de Thione Seck a tenu à répondre face aux accusations sur ses liens avec Amadou Sall, fils de l’ancien président de la République, qui serait dans le viseur de la Justice. « Je n'en peux plus. On a dit beaucoup de choses sur moi, mais je n’ai pas réagi. Trop, c’est trop. Je n’ai jamais fait de prêt bancaire, je n’ai jamais eu de marché de l’État », a-t-il déclaré.


&format=jpeg)
)
&format=jpeg)
&format=jpeg)
&format=jpeg)