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Le décès brutal de Sadiala Mballo, étudiante en licence à l’université, continue de susciter émoi et interrogations. La jeune femme a été retrouvée sans vie dans sa chambre au campus universitaire dans des circonstances qualifiées de suspectes par ses proches. Si les premiers éléments avancés par certaines sources évoquent un suicide, la famille de la défunte n’y croit pas une seule seconde. « Sadiala n’était pas dépressive, elle avait des projets et était très engagée dans ses études », affirme un membre de la famille, encore sous le choc. « On ne peut pas croire à un suicide sans une enquête sérieuse. Nous avons besoin de vérité. »
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Des incohérences signalées dans le déroulement des faits renforcent le doute autour de la thèse officielle. D’après certains témoignages, la porte de la chambre aurait été retrouvée fermée à clé de l’intérieur, mais aucun mot, aucun signe préalable ne laissait présager un geste désespéré. Les proches de la jeune femme dénoncent un traitement hâtif de l’affaire et pointent du doigt un possible acte criminel maquillé en suicide. Face à la pression grandissante, des voix s’élèvent au sein de la communauté estudiantine et sur les réseaux sociaux pour soutenir la famille Mballo. Des appels à manifester pacifiquement et à exiger justice pour Sadiala sont en préparation.
Cependant, la famille de la défunte conteste la thèse du suicide avancée par les autorités. Le frère de Sadiala, Kéba Mballo, a exprimé des doutes quant aux conclusions de l'autopsie, affirmant que si sa sœur avait été enceinte, elle en aurait informé leur mère. Il a également souligné que Sadiala avait parlé avec leur mère le matin de sa mort et avait promis de la rappeler en visioconférence le soir même, ce qui lui semble incompatible avec l'idée d'un suicide
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La famille, assistée par son avocat, entend déposer une plainte officielle et réclame une autopsie approfondie ainsi qu'une enquête indépendante, loin de toute précipitation. « Nous avons le droit de savoir ce qui est arrivé à notre fille », martèle le père de Sadiala. Le dossier est désormais entre les mains des autorités judiciaires, qui devront déterminer si la mort de l’étudiante est réellement un suicide ou le résultat d’un acte criminel dissimulé.