Selon L’Observateur, les tensions s’accumulaient depuis plusieurs jours dans ce couple installé à Boulél, dans le département de Kaffrine. M. Coulibaly, restauratrice, avait choisi de gérer son commerce de manière autonome, sans associer son mari à la gestion ni aux revenus. Une décision qu’elle assumait, mais que S. Diop, boucher de profession, disait ne pas accepter. Le jeudi soir, vers 20 h, le conflit éclate lorsque S. Diop se rend au restaurant de son épouse et y trouve leurs filles mineures en train d’aider au service. Prétextant qu’elles travaillent trop tard, il exige qu’elles rentrent. M. Coulibaly refuse, expliquant qu’elle a besoin d’elles au moment du rush. La discussion s’envenime rapidement.
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Soudain, S. Diop perd son sang-froid et s’attaque physiquement à sa femme devant des clients stupéfaits et leurs propres enfants. Il la frappe à plusieurs reprises au visage et au corps. Les filles, aidées par des clients, parviennent à s’interposer et à mettre fin à l’agression. Même séparé de la victime, l’homme continue de hurler des insultes et profère des menaces de mort, affirmant qu’il « la tuera » une fois à la maison. hoquée et blessée, M. Coulibaly se rend immédiatement à la brigade de gendarmerie de Boulel où elle porte plainte. Elle confie avoir été régulièrement violentée et humiliée par son mari, mais indique que la situation s’est aggravée depuis qu’elle a exprimé sa volonté d’être indépendante financièrement.
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Convoqué, S. Diop reconnaît les faits, mais tente de se justifier en évoquant la protection de leurs filles mineures un argument que son épouse rejette, affirmant qu’il ne s’était jamais opposé à leur présence au restaurant auparavant. Pour elle, cette agression est clairement liée à sa décision de gérer seule son activité et ses revenus. Après sa garde à vue, S. Diop a été présenté au parquet de Kaffrine pour : violences conjugales, menaces de mort.


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