Le commissariat de Louga a mis fin aux activités d’un réseau bien organisé impliqué dans la fabrication de documents administratifs frauduleux. L’affaire a éclaté lorsqu’un individu s’est présenté au poste de police pour une formalité liée à l’achat d’un véhicule. Les documents qu’il détenait un certificat de vente et une procuration portaient visiblement le cachet et la signature du commissaire central de Louga.
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Mais après vérification, les autorités se sont rendu compte qu’il s’agissait de faux. Interpellé, l’acquéreur du véhicule a rapidement révélé l’origine des documents : un multiservice de la place. L’enquête ouverte par les limiers a permis de remonter la piste et de démanteler un réseau composé de quatre gérants de différents multiservices exerçant dans la capitale du Ndiambour. Selon les premiers éléments de l’enquête, le groupe aurait confectionné un cachet imitant celui du commissaire central, puis aurait scanné sa signature afin de produire plusieurs types d’actes : certificats de vente, procurations, et documents destinés à être « légalisés ». Ces pièces, vendues à des particuliers, servaient principalement dans des transactions commerciales ou des formalités administratives.
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Les mis en cause, accusés de faux et usage de faux, ont été placés en garde à vue avant d’être déférés au parquet de Louga. Les enquêteurs cherchent désormais à déterminer l’ampleur de la fraude ainsi que le nombre de faux documents déjà mis en circulation. Les autorités invitent les citoyens à plus de vigilance et les rappellent à vérifier systématiquement l’authenticité des actes portant mention d’institutions publiques.


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