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Nogaye Kara et Zale Mbaye, deux figures en vue des réseaux sociaux , ont été libérés après avoir purgé les trois mois fermes de leur peine d’un an d’emprisonnement, prononcée pour collecte illicite de données à caractère personnel et injures publiques à l’encontre de Laya Diallo. Leur sortie, intervenue ce mercredi , a provoqué un large écho médiatique et numérique.
Les images de Nogaye Kara, souriante et détendue à sa sortie, ont circulé en masse, suscitant des commentaires aussi nombreux que contrastés. D’un côté, certains admirateurs saluent son calme et sa résilience, y voyant une forme de dignité malgré l’épreuve. De l’autre, des critiques estiment qu’elle banalise la gravité de ses actes, en affichant un visage presque triomphant.
Les deux influenceurs avaient été arrêtés pour avoir publié et diffusé des propos jugés offensants, dans une affaire qui a mis en lumière la question sensible de la protection des données personnelles et des limites de la parole publique sur internet. Leur incarcération, puis leur libération, ouvrent un débat plus large sur le rôle et la responsabilité des influenceurs dans l’espace public numérique sénégalais. La célébrité numérique peut-elle tout permettre ? Et jusqu’où va la liberté d’expression quand elle touche à la vie privée d’autrui ? Alors que Nogaye Kara et Zale Mbaye tentent un retour à la vie normale, voire à la scène médiatique, leur avenir reste incertain.
Le retour en liberté de Nogaye Kara et Zale Mbaye relance le débat sur les limites de la liberté d’expression sur les réseaux sociaux, en particulier sur TikTok, devenu un espace aussi puissant qu’explosif. Si leur libération marque la fin de leur peine judiciaire, elle ouvre désormais une nouvelle phase , celle de la reconstruction d’une image publique fragilisée par la justice.