Le mardi 17 juin, aux premières heures de la matinée, la circulation sur le Pont de Soumbédioune a été perturbée par une scène d’un autre genre. Des gendarmes en patrouille ont remarqué un taxi roulant de manière dangereusement irrégulière, zigzaguant sur la route. Pris de soupçon, ils ont suivi discrètement le véhicule jusqu’à constater une scène d’outrage public à la pudeur.
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À bord du taxi, une jeune femme de 27 ans, installée à l’avant, était en train de pratiquer un acte sexuel oral sur le chauffeur, un sexagénaire domicilié à Bargny. Aussitôt sommés de s’arrêter, le conducteur B. Niang et sa passagère M.D. Ndiaye ont été interpellés sans incident et conduits à la Brigade de Recherches de Faidherbe. Lors de son audition, le chauffeur, divorcé et sans enfant, a reconnu les faits sans résistance. Il a expliqué que c’est sa passagère qui aurait initié l’acte et qu’il n’a pas eu la présence d’esprit de l’interrompre, malgré le risque manifeste pour la sécurité routière. « J’ai commis une erreur, j’aurais dû refuser et m’arrêter immédiatement », a-t-il déclaré, visiblement embarrassé. La jeune femme, quant à elle, a tenté de dissimuler son visage lors de l’interpellation, mais a également été entendue par les enquêteurs. Une procédure pour outrage public à la pudeur et mise en danger d’autrui pourrait être engagée contre les deux individus.
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L’affaire, bien qu’inédite par sa nature, relance les interrogations sur certains comportements à risques en pleine circulation, où la distraction au volant peut avoir des conséquences bien plus graves.