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Prospère, l’homme qui s’est immolé avec ses enfants, était un "alcoolique"

Prosper Kénon, l'homme qui s'est immolé avec ses deux enfants était "un alcoolique", selon les témoignages recueillis par sa compagne Zeynabou Bilal.

Quel genre d’homme fut Prosper ?

"Pour dire vrai, Prosper était un homme alcoolique", a témoigné sa compagne interrogée par L'OBS. "Nous avons habité au Cap-Skirring, dans le quartier Kenya et nous avons tout le temps eu des problèmes. C’est par la suite que nous sommes venus nous installer dans le quartier de Kantène, situé dans le village de Mandina Mancagne, dans la commune de Niaguis", raconte-t-elle.

Prosper passait tout son temps à me battre

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Prospère, l’homme qui s’est immolé avec ses enfants, était un "alcoolique"

Elle révèle qu'elle vivait l'enfer avec Prosper : "Avec lui, c’était toujours des problèmes à n’en plus finir. Il était un homme jaloux, violent et il passait tout son temps à me battre. Il lui arrivait aussi de dire que j’étais la source de tous ses malheurs. Il était inconstant au niveau professionnel. Le travail, c’était selon ses humeurs. Pour me prendre en main et prendre en charge les besoins des enfants, je me suis lancée dans la vente du ‘’café Touba’’ et de beignets au marché de Kenya. Mais, Prosper venait souvent m’y trouver pour m’abreuver d’insultes devant tout le monde. A Kantène, tout le monde connaissait notre histoire."

Ils envoyait ùes enfants tout le temps à la boutique pour lui acheter de l’alcool

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Lire plus : https://www.pulse.sn/articles/un-pere-de-famille-simmole-avec-ses-enfants-les-confidences-glacantes-de-sa-compagne-2025082709094105013

Prospère, l’homme qui s’est immolé avec ses enfants, était un "alcoolique"

Elle rembobine : "Il violentait aussi nos enfants. Il les envoyait tout le temps à la boutique pour lui acheter de l’alcool. Un jour, Prosper, saoul comme un Polonais, avait jeté le téléviseur sur Omar, notre aîné. J’avais très mal et je ne pouvais pas supporter toutes ces violences que mon garçon subissait. De guerre lasse, j’avais sollicité l’aide d’une bonne amie pour l’héberger afin qu’il puisse continuer sereinement ses études. Il y est depuis deux ans, il poursuit tranquillement ses études. Omar parti, je suis restée avec les trois autres, dont Abdou Aziz dit Junior, âgé seulement de deux ans. Quand je lui parlais de nos enfants, Prosper me disait que je n’avais aucun droit sur eux."

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