Une semaine de discussions intenses s’est clôturée ce mardi 4 novembre 2025 entre le gouvernement sénégalais et la mission du Fonds monétaire international (FMI), dirigée par Edward Gemayel. Cette mission, qui s’inscrit dans un contexte de fortes tensions budgétaires, avait pour objectif d’évaluer la trajectoire économique du pays et d’établir un cadre de collaboration sans décaissement financier. Selon Walf Quotidien, ce format inédit vise à restaurer la crédibilité du Sénégal sur la scène internationale, à un moment où la dette publique culmine à 132 % du Produit Intérieur Brut (PIB). La récente dégradation de la note souveraine par l’agence Moody’s, ramenée à Caa1, a renforcé la nécessité pour Dakar de rassurer les marchés financiers et ses partenaires bilatéraux.
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Les échanges, décrits comme « constructifs et transparents » par les deux parties, ont permis de jeter les bases d’un accord axé sur la bonne gouvernance et la transparence budgétaire. Le programme envisagé repose sur trois leviers : une meilleure mobilisation des ressources internes, la rationalisation des dépenses publiques, et une réforme progressive des subventions énergétiques. Objectif : alléger la pression sur les finances publiques tout en préservant les acquis sociaux. Le ministre des Finances et du Budget, Cheikh Diba, et celui de l’Économie, Abdourahmane Sarr, ont réaffirmé la volonté du gouvernement d’appliquer des réformes structurelles ambitieuses. Les projections budgétaires illustrent la lourde charge du service de la dette : 5 490 milliards de francs CFA en 2026, 4 410 milliards en 2027 et 4 970 milliards en 2028. Malgré ce fardeau, l’exécutif reste optimiste. Les perspectives de croissance s’annoncent prometteuses grâce à la montée en puissance de la production pétrolière et gazière prévue dès 2026. Ces nouvelles ressources devraient renforcer les recettes publiques et soutenir la diversification économique du pays.
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Le FMI, tout en saluant la résilience du modèle sénégalais, a souligné les efforts déployés pour fiabiliser les statistiques publiques, après les polémiques liées aux dettes cachées héritées de l’ancienne administration. L’évaluation finale du Fonds déterminera si le Sénégal conserve sa capacité d’emprunt sur les marchés internationaux ou s’il devra envisager un reprofilage de sa dette. Les conclusions de cette mission, attendues ce 4 novembre, définiront le cadre macroéconomique et budgétaire des prochaines années explique la même source .


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